L'Afrique du Sud domine l'Australie
L'espoir d'un premier titre dans la compétition depuis 2009 subsiste mais il est mince. Il faudra probablement une victoire bonifiée face aux impressionnants champions du monde pour que les Springboks soient sacrés. "Je crois que je n'ai jamais été aussi déçu de battre les Australiens de 20 points. On n'a pas bien joué, on a la victoire mais on a fait beaucoup trop d'erreurs", analysait sans concession le capitaine Jean de Villiers après le match. La déception était à la hauteur des espoirs suscités par l'entame de match. En quête d'un bonus offensif face aux ternes Wallabies (4 défaites en 5 matches), les Sud-Africains avaient imposé d'entrée de jeu leur puissance, leur rythme et leur précision d'exécution.
En quinze minutes, ils avaient déjà franchi deux fois la ligne d'essai par Adriaan Strauss (8) et Zane Kirchner (15) pour mener 20 à 3. Douze minutes plus tard, ils étaient en supériorité numérique après l'exclusion temporaire de Michael Hooper pour un plaquage dangereux sur Eben Etzebeth (27). Mais les Springoks n'ont pa su exploiter cet avantage (trois points marqués) et ont ensuite grevé eux-mêmes leurs chances en se retrouvant deux fois en infériorité numérique après les exclusions temporaires de Flip van der Merwe (39) et Duane Vermeulen (66). "Il faut qu'on améliore notre discipline. Ca peut nous coûter cher dans l'avenir", a prévenu de Villiers.
Face à des Australiens redynamisés par l'entrée en jeu après la pause de Will Genia, laissé sur le banc par Ewen McEnzie, ils en ont été réduits à défendre. Ils n'ont retrouvé des munitions qu'en fin de match amenant un essai de Willie Le Roux (72), puis après l'exclusion temporaire de Sitaleki Timani... qui s'est soldée par un essai australien de Feauai-Sautia (77). Les Springboks pourront toutefois voir un motif de satisfaction dans la bonne performance de leur emblématique demi de mêlée Fourie du Preez, qui connaissait sa première titularisation en sélection depuis la Coupe du monde 2011.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.