Judo : "Quand je monte sur un tapis, j'ai peur" de la blessure, reconnaît Teddy Riner

"La vérité, c'est que quand je monte sur un tapis, j'ai peur", a déclaré le judoka français Teddy Riner, lundi 30 janvier, à quelques jours du Grand Slam de Paris (4-5 février). "[Lors de mon stage de préparation] au Kazakhstan, j'ai eu très peur de me blesser, parce qu'il fallait voir les gabarits en face", a ajouté le double champion olympique en individuel (2012 et 2016), plusieurs fois blessé ces dernières années, lors d'un point presse à l'Institut du judo à Paris.

Forfait pour les derniers Mondiaux à Tachkent (Ouzbékistan) en octobre après avoir contracté une entorse à la cheville droite pendant un stage au Maroc, le natif de Pointe-à-Pitre sait qu'à 33 ans, son corps est plus sujet aux blessures. "Aujourd'hui, le temps compte. S'il y a bien un événement qu'on ne peut pas louper, ce sont ces Jeux olympiques à la maison, donc aujourd'hui [...] je fais attention. Tout le staff est focalisé là-dessus", a-t-il indiqué, précisant être plus à l'écoute de son corps, et ne pas hésiter à "lever le pied" en cas de coup de moins bien.

"Je n'ai pas envie de me louper, j'ai envie de réussir à la maison. J'ai envie d'aller chercher cette troisième médaille d'or olympique individuelle" en 2024 à Paris, a poursuivi Teddy Riner, à trois mois et demi des Championnats du monde à Doha (7-14 mai). Et de conclure : "Aujourd'hui, on est à quelques jours du Grand Chelem de Paris, je suis hyper content, hyper excité parce que Paris, ce n'est pas n'importe quel Grand Chelem. J'ai envie de réussir devant ma famille, devant mes amis et de retrouver ce public. Ça va être quelque chose".