JO : les Français à suivre cette semaine

JO 2012 - Avec huit médailles d'or engrangées en une semaine de JO, les Français ont déjà fait mieux qu'à Pékin en 2008 où ils avaient glané sept breloques dorées. Mais l'objectif reste de faire mieux que les 41 médailles pékinoises. Avec 25 podiums à Londres, la France est bien lancée. Mais la deuxième semaine s'annonce plus difficile.

Ceux sur qui on compte

Christophe Lemaitre - 200 m. Le double champion d'Europe du 100 m a décidé de faire l'impasse sur l'épreuve reine de l'athlé aux JO pour se concentrer sur le 200 m. Comme le détaille francetv sport, le recordman de France a en effet réalisé le troisième meilleur temps de l'année sur cette distance, derrière les intouchables jamaïquains Bolt et Blake. Il y a donc une place à prendre juste derrière eux. Rendez-vous jeudi 9 août pour la finale... à condition de parvenir à passer les tours préliminaires.

Renaud Lavillenie - Saut à la perche. C'est LA grosse cote pour la médaille d'or  française de cette deuxième semaine. Le double champion d'Europe et champion du monde en salle est favori. Mais en 2011, il l'était aussi aux Mondiaux de Daegu et il a terminé troisième. Cette fois, d'après France 3, le Charentais, qui s'entraîne au Clermont Athlétisme Auvergne, se dit "en forme". Il visera l'or vendredi 10 août.

Yohan Diniz - 50 km marche. A 34 ans, c'est la dernière chance du meilleur marcheur français de remporter un titre mondial. Abandon à Pékin, disqualification aux Mondiaux en 2011... Le recordman du monde et double champion d'Europe de l'épreuve voudra une revanche à Londres, samedi 11 août à 10 heures.

Steeve Guénot - Lutte. Le champion olympique en titre va vouloir laver l'honneur de la famille. Son grand frère Christophe, en bronze à Pékin, a été éliminé dimanche 5 août dans la catégorie des 74 kg. Mais chez les 66 kg, Steeve voudra prouver, dimanche 12 août, qu'il est toujours le meilleur, comme le décrit Le Nouvel Observateur.

Les équipes de France de handball. Chez les hommes, les "Experts" veulent mettre les points sur les i après quelques déconvenues. Les Français, champions olympiques, du monde et d'Europe en titre, ne pensent qu'à la finale du dimanche 12 août. Pour les femmes, rien n'est gagné, mais en poule, elles ont frappé fort, battant notamment la Norvège, tenante du titre. Deuxièmes des derniers mondiaux, les Bleues aussi visent la finale du samedi 11 août.

Grégory Baugé - Cyclisme sur piste. Sa facilité à se qualifier pour les demi-finales de la vitesse a marqué les esprits. Tout le monde attend surtout la finale du lundi 6 août au soir et le duel face au Britannique Jason Kenny. Un remake de la finale des championnats du monde 2012, remportée par Baugé.

Ceux qui pourraient créer la surprise

Vanessa Boslak - Saut à la perche. Dès le lundi 6 août, on saura si les espoirs placés dans la vice-championne du monde en salle sont fondés. Cette année, elle a raté ses championnats d'Europe à cause d'une blessure au pied. Et à Londres, c'est à la main qu'elle est touchée. Mais la finale est "abordable"  car "elle n'a rien à perdre", comme elle le confie à Sports.fr.

L'équipe de football féminin. Elles sont à une victoire de la médaille, détaille Chronofoot. Les filles de Bruno Bini ont fait forte impression aux JO, notamment en quarts de finale contre la Suède. Mais pour atteindre la finale du tournoi, et remporter un premier titre international, elles devront battre les championnes du monde japonaises lundi 6 août à 18 heures. Ça tombe bien, elles les ont battu 2 à 0  en amical le 19 juillet dernier.

Les équipes de basket. La bande à Tony Parker est qualifiée pour les quarts de finale du mercredi 8 août et a tenu le choc dans une poule relevée malgré une préparation olympique difficile. La voie jusqu'à la finale du dimanche 12 août est ouverte. Quant à l'équipe féminine, elle a terminé en tête de son groupe de qualification, faisant tomber des pointures comme les Russes. Après son quart de finale contre les Tchèques, mardi 7 août, tout deviendra possible.

Alexis Vastine - Boxe. C'est la valeur sûre de la boxe tricolore. A Pékin, il avait décroché le bronze, mais méritait beaucoup mieux. Sauf qu'à Londres, en quarts de finale des moins de 69 kg, il rencontrera mardi 7 août l'Ukrainien Taras Shelestyuk, champion du monde en titre, comme le détaille L'Equipe.fr. 

Ceux qui auront besoin d'un miracle (mais qui y croient)

Les triathlètes. Les deux premières places sont promises aux frères Browlee, les prodiges britanniques, comme l'explique le Daily Mail (article en anglais). Pour la finale du mardi 7 août, parmi les challengers, on trouve les Français Laurent Vidal, Vincent Luis et David Hauss. Ce dernier croit en ses chances, explique le site réunionnais info.re.

Hamilton Sabot - Barres parallèles. Il est le dernier représentant d'une gym française qui fait grise mine depuis son arrivée à Londres. Qualifié in extremis pour la finale du mardi 7 août aux barres parallèles, Sabot se lancera sans pression.

Sara Labrousse et Chloé Willhelm - Natation synchronisée. Lundi 6 août, les deux sirènes bleues présentent leur thème "Cygne noir, cygne blanc" lors du programme libre des qualifications. Objectif : atteindre la finale du mardi 7 août et finir dans les huit premiers duos de la discipline, comme l'explique francetv sport. Mais les Françaises sont en progression constante et pourraient surprendre.

D'autres athlètes comme Mickaël Hanany en saut en hauteur ou le duo Stéphane Christidis-Manu Dyen en voile sont à suivre. Le record de 41 médailles semble difficile à égaler, mais les supporters français espèrent évidemment que d'autres sportifs tricolores vont se dépasser et se révéler. C'est aussi ça la beauté des Jeux.