Cet article date de plus de huit ans.

JO 2016 : un haltérophile kirghize accuse son concurrent français de l'avoir dopé à son insu

Testé positif à un stimulant, Izzat Artykov s'était vu retirer sa médaille de bronze. Auparavant, Bernardin Kingue Matam avait mis en doute la probité de ses adversaires.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'haltérophile kirghize Izzat Artykov, le 9 août 2016, à Rio. (GOH CHAI HIN / AFP)

L'haltérophile kirghize Izzat Artykov, premier médaillé des jeux Olympiques de Rio exclu pour dopage, accuse son concurrent français Bernardin Kingue Matam de l'avoir dopé à son insu. Il a annoncé son intention de faire appel de son exclusion devant les instances, vendredi 19 août.

Je ne me suis jamais dopé. J'ai remporté ma victoire honnêtement.

Izzat Artykov

AFP

"Je vais bien sûr faire appel de la décision de me retirer ma médaille de bronze. C'est injuste", a-t-il déclaré au téléphone à l'AFP, affirmant être "sous le choc""Je soupçonne l'haltérophile français d'avoir ajouté des produits dopants à ma boisson ou ma nourriture. Tout ce tapage a commencé avec ses déclarations et ses doutes sur ma victoire", a-t-il encore déclaré.

Testé positif à la strychnine

Après la compétition, Bernardin Kingue Matam (8e) avait mis en doute la probité de ses adversaires, expliquant "attendre le résultat des contrôles antidopage". "Si la Fédération internationale et le CIO font les choses correctement, je pense pouvoir gagner bien quatre places, parce que les cinq premiers ne sont pas 'clean'", avait-il poursuivi.

Testé positif à la strychnine (stimulant), Izzat Artykov avait terminé le 10 août 3e de la catégorie des - 69 kg, remportée par le Chinois Shi Zhiyong Shi devant le Turc Daniyar Ismayilov. Le Colombien Luis Javier Mosquera Lozano avait terminé à la 4e place. "L'athlète est disqualifié, sa médaille lui est retirée et il est exclu des jeux Olympiques de Rio", avait décidé le Tribunal arbitral du sport, chargé de juger les cas de dopage en première instance comme en appel.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.