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JO 2016 : privée de médaille d'argent, la nageuse Aurélie Muller veut saisir le Tribunal arbitral du sport

La Française a été disqualifiée dans le 10 km eau libre, après avoir gêné une autre courrente.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
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Temps de lecture : 1min
La nageuse Aurélie Muller dans l'épreuve du 10 km en eau libre, à Rio de Janeiro (Brésil), le 15 août 2016. (MAXPPP)

Elle ne décolère pas. La Française Aurélie Muller annonce, mardi 16 août, sa volonté de saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS) au lendemain de sa disqualification dans le 10 km en eau libre qui l'a privée de médaille d'argent. A la fin de cette épreuve des Jeux olympiques de Rio (Brésil), la Française avait touché la plaque d'arrivée en gênant une autre concurrente, l'Italienne Rachele Bruni.

On va se battre, comme moi dans l'eau

Aurélie Muller, nageuse

Toujours éprouvée, Aurélie Muller explique avoir appris le rejet d'un second appel déposé devant la Fédération internationale de natation (Fina). "Je vais être entendue par le TAS, affirme-t-elle à présent. Honnêtement, je n'y crois pas, je ne veux pas me faire de faux espoirs."

"Je ne vais pas m'arrêter-là, ce n'est pas moi"

Aurélie Muller, championne du monde et d'Europe en titre, était la favorite de l'épreuve. "Ce [mardi] matin, quand je me suis réveillée, j'ai cru que j'étais dans un cauchemar, raconte-t-elle. Je suis restée vingt minutes devant le lieu de la compétition parce que j'en avais besoin, pour me dire que j'avais fait ma course, celle que je voulais, que je n'avais vraiment aucun regret."

Quoi qu'il en soit, la nageuse reste déterminée. "Je ne vais pas m'arrêter-là, ce n'est pas moi, confie-t-elle. Je vais prendre le temps, prendre des vacances. On va s'organiser pour revenir dans quatre ans parce que j'aurais des regrets si je m'arrêtais maintenant." Avec, en ligne de mire, une revanche aux prochains JO, à Tokyo (Japon) en 2020.

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