JO 2020 : ce sera Tokyo, malgré Fukushima

Ce sera donc Tokyo ! Après Londres en 2012 et Rio en 2016, c'est la capitale japonaise, la seule des trois villes en lice à avoir déjà tenu les Jeux d'été, en 1964, qui l'a emporté. 

Cette victoire n'est pas une surprise, puisque Tokyo avait déjà fini en tête des votes lors d'un premier tour qui avait éliminé Madrid. Lors de la finale, elle a recueilli 60 voix, contre 36 pour Istanbul.

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C'était la seconde candidature consécutive pour la ville de Tokyo. Elle présente un projet très compact, avec 27 des 33 sites à moins de 8 km du village olympique. Le budget, estimé à 2,6 milliards d'euros, est déjà couvert par un fonds spécial de 4,5 milliards mis en banque. 

Malgré Fukushima

Le projet japonais l'a ainsi emporté malgré les craintes autour des séismes, et de la proximité de Fukushima. Malgré ses propos
rassurants, Tokyo n'a pas évité une question sur cet épineux sujet, qui a
alimenté les pages des journaux ces dernières semaines.  

Le Premier ministre
Shinzo Abe avait assuré plus tôt dans la journée devant membres du CIO que "Fukushima n'a
jamais causé et ne causera jamais de dégâts à Tokyo" avant le  vote pour la ville-hôte
des Jeux Olympiques de 2020 plus tard dans la jo urnée . "Certains peuvent avoir des
inquiétudes au sujet de Fukushima mais  permettez-moi de vous
assurer que la situation est sous contrôle ", avait-il déclaré. 

Madrid repart donc bredouille pour la troisième fois consécutive, alors qu'Istanbul échoue à devenir la première ville à majorité musulmane à organiser les Jeux Olympiques.