Italie : le milieu défensif de l'AS Rome, Bryan Cristante, suspendu pour blasphème
Le milieu défensif italien de l'AS Rome Bryan Cristante a été suspendu un match pour blasphème, a annoncé ce lundi la Ligue italienne de football. L'international de 25 ans (9 sélections) a été sanctionné pour un juron qu'il aurait lancé après avoir inscrit un but contre son camp lors de la victoire 5-1 contre Bologne ce dimanche en Championnat.
"(Cristante) a prononcé une expression blasphématoire à la 23e minute de la première mi-temps. Le joueur en question a été clairement capté par les images télévisées en train de prononcer une expression blasphématoire identifiable et audible sans que cela ne laisse place à un quelconque doute raisonnable", annonce la Ligue italienne dans un communiqué, sans préciser les mots incriminés.
D'autres joueurs italiens également inquiétés pour blasphème par le passé
Cristante, qui manquera en conséquence le match de championnat contre le Torino jeudi à Rome, n'est pas le premier joueur inquiété pour des propos considérés comme un manque de respect à Dieu ou au sacré. L'ancien capitaine de la Juventus et de la Nazionale, Gianluigi Buffon, a dans le passé été contraint de s'excuser pour avoir prononcé le mot "Dio" (Dieu), bien qu'il ait une fois affirmé avoir dit "Zio" (oncle). L'international italien de l'Udinese, Rolando Mandragora, avait déjà été suspendu un match en 2018 pour avoir insulté la Vierge Marie et comparé Dieu à un chien. Quant au gardien de l'AC Milan, Gianluigi Donnarumma, il n'avait échappé à une sanction qu'en raison d'un "manque de certitude absolue" sur ses propos. Le capitaine du rugby italien Sergio Parisse a également été obligé de s'excuser après avoir été filmé en train de prononcer une phrase blasphématoire avant un match des Six Nations contre la France.
Selon les règles de la Fédération italienne, les joueurs qui portent des t-shirts affichant des messages personnels à leur famille, ou qui font référence à leurs croyances religieuses sont également punis. De nombreux pays européens prévoient des sanctions contre le blasphème dans leur règlement, mais elles sont très rarement appliquées.
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