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Tervel: "Envie d'un podium"

Marquée peut-être plus que tout autre par l'échec en quarts de finale aux Jeux Olympique des Londres, Raphaëlle Tervel a décidé de sortir de sa retraite internationale pour disputer l'Euro, qui débute mardi en Serbie. "J'étais un peu frustrée de finir sur ce dernier match, cette dernière action. J'ai encore envie de gagner des titres avec l'équipe de France", dit-elle en souvenir de ce dernier ballon qu'elle avait mal maitrisé à Londres. "On a envie de podium."
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Vous deviez arrêter après les JO. Qu'est-ce qui vous a fait changer d'avis?
Raphaëlle Tervel:
"Je suis revenue pour plusieurs raisons. D'abord parce qu'Olivier (Krumbholz, le sélectionneur national, Ndlr) m'a rappelée au mois de septembre. Et ensuite, surtout, parce que j'avais eu bon espoir de finir sur une bonne note, sur un podium aux JO. Ca n'a pas été le cas. Et c'est vrai que j'étais un peu frustrée de finir sur ce dernier match, cette dernière action. J'ai encore envie de gagner des titres avec l'équipe de France. Et comme physiquement tout va bien, j'ai dit ok pour un dernier round. Je pense vraiment que ce sera la der des der."

A quel point cette élimination aux JO vous a-t-elle affectées, vous et l'équipe?
R.T.:
"C'est dur d'y repenser. La dernière image, c'est ce ballon qui traîne. Je crois que je l'ai du bout des doigts et puis deux secondes après je ne l'ai plus. Puis il y a penalty et c'est fini. C'est dur, parce que ça ne se joue à rien du tout. On y allait vraiment pour décrocher une médaille. C'est la seule qui manque au palmarès de l'équipe de France féminine et qui me manque à moi personnellement. On avait vraiment tout pour. On n'avait jamais eu une équipe aussi forte. Malheureusement, on est tombé sur une équipe avec un tout petit peu plus d'expérience que nous. Ca a été dur ensuite de se remettre dedans, de se remotiver après tous les efforts qu'on avait faits pour les Jeux et qui n'ont pas abouti. Mais en Norvège (du 22 au 26 novembre pour la Golden League, Ndlr), c'était beaucoup mieux. On a retrouvé quelques repères, un peu d'envie. On a réussi, je pense, à tourner la page et à se projeter maintenant vers l'avant."

Comment envisagez-vous cet Euro?
R.T.:
"On a de bonnes chances de faire quelque chose. En général, l'Euro après les JO est un Euro de reconstruction pour pas mal d'équipes. C'est le début d'un nouveau cycle. Donc certaines équipes seront peut-être un peu moins fortes que précédemment. On a un coup à jouer, sachant qu'on n'a presque pas renouvelé l'effectif. L'équipe de l'Euro, c'est quasiment l'équipe des Jeux. On est dans un groupe dur, mais il y en a des plus durs encore, et il n'y en pas vraiment de plus facile. La difficulté d'un Euro, c'est qu'il y a vraiment 16 équipes d'un très bon niveau et qu'on n'a pas le droit à l'erreur. Il va falloir être prêtes tout de suite, d'entrée de jeu et ne pas perdre de point en route. On a envie de podium. On a pas mal de moyens, donc ça peut être jouable."

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