Remili sonne la révolte des Bleus face au Portugal
Les Bleus étaient encore accrochés (24-22) par cette petite nation en progrès lorsque l'arrière parisien a enflammé le Rhénus avec une série de trois buts (sept au total). Dans le dernier quart d'heure, avec le réveil du gardien Vincent Gérard, le score a enfin reflété la différence entre les deux pays dans la hiérarchie mondiale. Jusqu'à jeudi, la seule défaite de la France face au Portugal, absent de toute compétition majeure depuis treize ans, datait de 1949.
"Ils nous avaient fait très mal là-bas. On connaissait leurs qualités et on avait à coeur de pas faire les mêmes erreurs. On a construit notre victoire sur la durée, tout le monde a apporté sa pierre et on a produit du beau jeu. On a eu aussi un super public", a commenté Remili au micro de BeinSports. La France reprend la tête de son groupe et validera plus que probablement son billet pour l'Euro, comme le Portugal, lors des deux derniers matches des éliminatoires en Lituanie et contre la Roumanie mi-juin. L'objectif est devenu presque immanquable depuis le passage de l'Euro à 24 participants. Les deux premiers des huit groupes et les quatre meilleurs troisièmes rejoindront ainsi les trois organisateurs (Norvège, Danemark, Autriche) et l'Espagne tenante du titre, en janvier 2020.
Le sélectionneur Didier Dinart a lancé dès le début du match Nikola Karabatic, qui avait été ménagé à Guimaraes. Le Parisien, dont la famille a de fortes attaches en Alsace où elle s'était installée à son arrivée de Croatie, a dynamisé l'équipe dès le début du match, terminant avec cinq buts et une grosse activité en défense. Michaël Guigou et Ludovic Fabregas se sont également illustrés en attaque avec six buts chacun. "Je retiens la réaction du collectif. On a eu tendance à se relâcher et on a été sur un faux rythme au Portugal. Une piqûre de rappel, c'est toujours bien", a commenté Dinart.
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