Les Messines pour la première fois au Final Four de la Ligue des champions
Metz, déjà vainqueur au match aller (31-26), disputera le titre de champion d'Europe aux Hongroises de Györ, aux Russes de Rostov et aux Norvégiennes de Kristiansand. Cette qualification est une étape majeure dans la progression du club 22 fois champion de France (dont les trois dernières années), qui restait sur deux échecs en quarts de finale, et aussi dans celle du handball féminin français. La France est devenue championne du monde en 2017 puis d'Europe en 2018 avec, pour ce dernier trophée, pas moins de huit Messines, Grâce Zaadi, Béatrice Edwige, Manon Houette, Orlane Kanor, Gnonsiane Niombla, Astride N'Gouan, Laura Flippes et la gardienne Laura Glauser. Mais elle restait en retrait au niveau des clubs, un peu comme chez les hommes jusqu'à la percée du Paris SG et au renouveau de Montpellier, vainqueur de la Ligue des champions l'an passé.
Mayonnade : "On est à notre place"
C'est Emmanuel Mayonnade qui est en charge, et, en trois ans, ce jeune coach de 35 ans s'est construit une très solide réputation, à tel point que les Pays-Bas viennent de l'embaucher à la tête de leur sélection (il restera aussi au club pendant au moins un an). Dans des Arènes archi combles et tout en jaune, où elles n'ont pas perdu en Ligue des champions depuis plus de deux ans, les Messines n'ont souffert que pendant une vingtaine de minutes (deux buts de retard au maximum). Sans leur star, la Roumaine Cristina Neagu, blessée à un genou lors de l'Euro en France en décembre, les joueuses de Bucarest n'étaient pas de taille à leur résister. "C'est beaucoup de travail, d'engagement au quotidien de la part de ce groupe. Le match n'a pas été extraordinaire, ça a été un peu poussif au début, mais on ne s'est pas affolé. Je pense qu'on est à notre place", a estimé Mayonnade.
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