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Les hommes d'Onesta comptent aussi sur l'Espagne

L'équipe de France a l'occasion de se qualifier pour les demi-finales du Mondial dès son deuxième match du tour principal à condition de battre la Norvège lundi (20h30) à Jönköping (Suède) et que l'Espagne ait dominé l'Islande dans l'après-midi.
Article rédigé par Gilles Gaillard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
Claude Onesta (CHRISTOPHE SIMON / AFP)

Voilà le scénario idéal: à partir de 16h00, l'Espagne continue à montrer qu'elle fait partie des principaux favoris du tournoi et s'impose logiquement face à l'Islande. Arrivent alors les Bleus qui valident leur présence dans le dernier carré avec un succès attendu sur la Norvège, une équipe qui évolue sensiblement au même niveau que la Hongrie, balayée 37-24 samedi. "On attend énormément ce match entre l'Espagne et l'Islande. Le pire entre guillemets serait qu'ils fassent match nul", explique le joueur Michaël Guigou, puisque cela obligerait sans doute la France à ne pas perdre mardi contre l'Islande.

Etre qualifié dès lundi serait "idéal vu les pépins physiques qu'on a connus", poursuit l'ailier montpelliérain, alors qu'on apprenait le forfait pour la suite de la compétition de Bertrand Roiné, touché au tendon d'Achille. Claude Onesta, le sélectionneur, ne cache pas que la France est "bien positionnée". Il sait aussi que la Norvège n'a a priori pas les moyens d'inquiéter ses joueurs lundi. En même temps il se dit aussi "assez dubitatif" quant à cette équipe scandinave capable du pire et du meilleur.

"Quand tu la vois en place, tu te dis: superbe équipe! Ils ont trois voire quatre bons arrières, une relation avec le pivot brillante, c'est du travail d'école par moments, des ailiers qui courent et qui marquent. Après, j'ai du mal à comprendre pourquoi sur la durée d'un match ils sont capables de se défaire. C'est bizarre, ils sont complètement inconstants." En résumé, Onesta estime que "la Norvège fait partie de ces équipes qui ne vont pas gagner le Mondial mais qui peuvent nous le faire perdre." Reste que les demi-finales n'ont jamais paru aussi près.

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