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Les Bleues prêtes pour le Mondial

L'équipe de France dames de handball s'apprête à plonger dans l'inconnu au prochain Mondial qui débutera en Serbie le 6 décembre. Cette équipe new-look, dans laquelle le nouveau sélectionneur Alain Portes a instillé beaucoup de jeunesse, a montré lors du Tournoi de Paris qu'elle a remporté qu'elle tenait parfaitement ses fondamentaux, tant sur le plan défensif, que sur celui du jeu placé où elle a fait preuve d'engagement et d'initiatives.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Il est malgré tout trop tôt pour se prononcer sur un quelconque pronostic concernant les vice-championnes du monde en titre, tant cette formation largement remaniée a besoin encore d'asseoir son collectif. Pour cela, les "taulières" (Nina Kanto, Siraba Dembele, Alexandra Lacrabère, Mariama Signaté ou Allison Pineau), ont un rôle prédominant à jouer et il faudra qu'elles soient prêtes physiquement. Ce qui ne semble pas  le cas pour les deux dernières qui connaissent quelques incertitudes.

"Un mental exceptionnel"

Cela ne remet pas en cause l'optimisme d'Alain Portes qui sait pouvoir compter sur un groupe à l'écoute et particulièrement motivé, même si tout n'est pas encore totalement huilé. "L'équipe n'est pas prête, elle est loin de son potentiel maximal, mais je vois les choses avancer, ça c'est sûr. Le mental de mes filles est exceptionnel, la mentalité est bonne. Des certitudes, j'en ai à certains postes, les gardiennes par exemple. Je suis content parce qu'il y a des postes où il y a deux joueuses qui se complètent bien." a-t-il déclaré à l'issue de la belle victoire des Bleues devant la Roumanie, en finale du tournoi de Paris.

Sauf catastrophe, les Françaises qui seront opposées dans leur groupe du Mondial au Monténégro, à la Corée du Sud, à la République dominicaine, à la République démocratique du Congo et aux Pays-Bas, devraient sortir de leur groupe. Ce qui leur donnera du temps pour monter en puissance et tenter de réussir à effacer l'amertume de leur élimination en quarts de finale aux JO de Londres.

Le groupe France

Gardiennes de but : Amandine Leynaud (1,78 m, 27 ans, 135 sélections, Vardar Skopje/MKD), Cléopâtre Darleux (1,76 m, 24 ans, 114 sélections, Viborg/DEN)

Arrières : Alice Lévêque (1,89 m, 24 ans, 12 sélections, Mios Biganos-Bègles), Audrey Bruneau (1,89 m, 21 ans, 39 sélections, Fleury Loiret), Dounia Abdourahim (1,82 m, 21 ans, 3 sélections, Toulon), Gnonsiane Niombla (1,72 m, 23 ans, 9 sélections, Fleury Loiret), Alexandra Lacrabère (1,77 m, 26 ans, 125 sélections, Mios Biganos-Bègles), Koumba Cissé (1,73 m, 22 ans, 2 sélections, Fleury Loiret), Mariama Signaté (1,88 m, 28 ans, 139 sélections, Issy Paris)

Demi-centres : Allison Pineau (1,81 m, 24 ans, 138 sélections, Vardar Skopje/MKD), Grâce Zaadi (1,71 m, 20 ans, 4 sélections, Metz)

Ailières : Paule Baudouin (1,72 m, 29 ans, 183 sélections, Metz), Siraba Dembélé (1,72 m, 27 ans, 160 sélections, Vardar Skopje/MKD), Audrey Deroin (1,76 m, 27 ans, 100 sélections, Toulon), Maakan Tounkara (1,64 m, 30 ans, 65 sélections, Fleury Loiret)

Pivots : Nina Kanto (1,78 m, 30 ans, 183 sélections, Metz), Julie Goiorani (1,73 m, 25 ans, 45 sélections, Toulon), Amélie Goudjo (1,73 m, 33 ans, 91 sélections, Issy Paris)

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