Cet article date de plus de cinq ans.

"Je suis née dans le mauvais corps" : la handballeuse suédoise Louise Sand annonce être transgenre et arrête sa carrière

La joueuse du club de Fleury avait annoncé la fin de sa carrière la semaine dernière. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La handballeuse Louise Sand lors de l'Euro 2018.  (LOIC VENANCE / AFP)

La handballeuse suédoise Louise Sand, qui jouait au Fleury Loiret Handball dans le Loiret, a annoncé être transgenre et met fin à sa carrière à 26 ans pour suivre un traitement hormonal, rapporte mercredi 9 janvier France Bleu Orléans.

"Il est temps de vivre ma vie pour de vrai"

L'ailière gauche et internationale suédoise avait annoncé en début de semaine qu'elle arrêtait sa carrière. Le club de Fleury annonçait alors qu'elle voulait "prendre soin de sa personne" et "se concentrer sur sa nouvelle vie". Dans la foulée, Louise Sand a apporté des précisions, dans un podcast et sur son compte Instagram, en annonçant avoir entamé un processus de reconnaissance de sa "dysphorie de genre", c'est-à-dire une inadéquation entre le sexe de naissance et l'identité de genre. "Il est maintenant temps de vivre ma vie pour de vrai", a-t-elle déclaré.

"Je vais très mal depuis quelque temps et j'ai toujours connu la raison : je suis née dans le mauvais corps. Les gens m'ont aimée et m'ont acceptée comme j'étais, mais je ne veux plus porter la haine de moi-même, ce malaise à l'intérieur de mon corps et à cause de mon corps", affirme Louise Sand, expliquant "ne plus pouvoir mentir".

Soutien en Suède

Celle qui se faisait déjà appeler "Loui" explique qu'elle va suivre un traitement hormonal mais ne précise pas si elle va subir une opération. En Suède, où elle fait la une des médias, la ministre des Sports a salué son "courage" et "l'importance de ce coming-out" et l'équipe de handball du pays lui souhaite "bonne chance pour son prochain match, bien plus important que n'importe lequel joué sur un terrain de hand".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.