Fernandez: "La meilleure promotion ? Remporter des titres"
Espériez-vous un tel accueil ?
"On ne s'attendait pas à ce qu'il y ait autant de monde à l'aéroport. Et quand on a vu la foule sur les Champs devant le magasin Adidas... C'est la réalité de notre équipe aujourd'hui. On a des garçons attachants, les gens ont envie de s'identifier. Et chanter La Marseillaise sur les Champs-Elysées avec toute la symbolique que ça a, c'est très, très fort. On oublie la fatigue, on a envie de partager tous ces moments-là avec nos supporteurs. Et quand on reviendra à la maison demain (mardi), on aura des souvenirs plein la tête."
Vous rentrez dans l'histoire du sport...
"Quand on entend le Président de la République dire qu'on fait partie de l'histoire du sport français et pas uniquement de notre sport... On se dit qu'il y a un avant-équipe de France de handball et un après. On a frappé un grand coup au niveau du palmarès et de l'image."
Vous qui vous battez pour la médiatisation de votre sport, vous êtes satisfait ?
"C'est fabuleux ! Je suis arrivé en équipe de France en 1997 et il y avait au maximum une dizaine de journalistes qui nous suivaient. Même quand on a eu la chance d'être champion du monde en 2001 en France, on a été zappé de la télé pour des émissions qui avaient plus d'audience. Quand on voit l'engouement autour de l'équipe et l'intérêt que nous portent les médias, ça fait chaud au coeur."
C'est une opération +promotion du handball+...
"Complètement. Depuis 2006, on s'était fixé comme objectif d'essayer de promouvoir au mieux notre sport. La meilleure promotion, c'est de remporter des titres. C'est vrai que depuis 2006, on a enchaîné cinq médailles d'or. On pouvait difficilement faire mieux."
Cette exposition n'est pourtant que ponctuelle...
"Il faut faire en sorte que le Championnat de France devienne plus performant, en gardant les meilleurs joueurs français dans le Championnat pour donner de la médiatisation aux clubs et de faire venir des sponsors privés pour faire venir les meilleurs joueurs étrangers."
On parle de votre possible retour en France. Seriez-vous prêt à montrer l'exemple ?
"Complètement. Comme l'a fait Nikola (Karabatic) à Montpellier ou Daniel Narcisse à Chambéry (entre 2007-2009). Aujourd'hui, il y a des clubs qui sont prêts à relever le défi."
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