Mondial 2019 : La France en sérénité attentive contre la Croatie
C'est une réplique de l'Euro 2018. Et Didier Dinart n'aimerait pas revivre le même scénario que l'année passée. A l'époque, la France avait terminé le tour principal sans aucune défaite, après une ultime victoire contre les Croates (30-27) qui validait définitivement leur présence dans le dernier carré. Mais au match suivant, les Français avaient été concassés par les Espagnols (27-23). "Il faut se rappeler que l’an passé en Croatie, l’équipe de France s’était présentée dans les mêmes conditions en demi-finale, avant de se faire broyer par l’Espagne. Alors, un peu de mémoire et on va y aller", a rappelé Philippe Bana, le Directeur technique national.
Déjà éliminés, les Croates ne devraient pas opposer une grande résistance, même si les duels avec la France sont historiquement toujours acharnés. Les finales du Mondial 1995, 2009, et de l'Euro 2010 à chaque fois remportées par les Français sont autant de traces indélébiles chez les Croates. D'autant que les Croates n'ont plus battu les Bleus les quarts de finale du Mondial 2013, leur seul succès sur les 5 derniers affrontements.
Voir plus loin, mais pas trop loin
Tranquillement installés dans leurs chambres pour visionner lundi soir le match entre l'Allemagne et la Croatie qui leur a ouvert les portes des demi-finales, les Bleus ont apprécié. "Nous sommes forcément contents car notre objectif était d’atteindre les demi-finales de ce Mondial", remarquait Ludovic Fabregas. "Nous nous sommes donnés les moyens d’atteindre le dernier carré : nous avons gagné quasiment tous nos matches avec seulement un nul face à l’Allemagne. Nous avons réalisé de belles performances. Le calendrier des matches a fait que nous sommes qualifiés avant de jouer la Croatie mais nous devons notre qualification à nous-mêmes. Nous aborderons le match de la Croatie avec l’envie de gagner, c’est un devoir lorsque l’on porte le maillot de l’équipe de France. Ce sera important pour conserver de la confiance avant d’aborder le dernier carré dans les meilleures conditions." L'expérimenté Luc Abalo appelle au calme: "Dans ce beau parcours, nous avons tout de même commis des erreurs en ne jouant parfois pas au niveau auquel nous aurions dû évoluer. Bien sûr que l’on veut plus qu’une demi-finale, il faut rêver plus grand, rêver champions."
Pour cela, il y aura une course à distance avec l'Allemagne, qui joue contre l'Espagne et peut également finir à la 1re place du groupe. ". Il y a plusieurs scénarios possibles et l’équipe de France n’a pas de préférence pour son adversaire en demi-finale. Il n’y aura pas de calculs à effectuer", estime Didier Dinart.
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