Krumbholz : "On n'est pas au niveau des JO"
Faut-il se méfier de la Pologne, une équipe qu'on ne met pas habituellement dans le haut du panier ?
Olivier Krumbholz: "C'est une équipe qui est allée deux fois en demi-finale du Mondial (2013, 2015). Certes elle n'était pas à Rio, mais c'est quand même une équipe installée dans les meilleures du monde. On ne pense pas aux Polonaises pour aller en demi-finales et pourtant elles y vont. C'est une équipe très dangereuse et qui ne cesse de s'enrichir. C'est le match piégeux par excellence. Elle court après un grand résultat. Elle sera très mobilisée. Tous les ingrédients sont réunis pour que la Pologne nous rentre un peu dedans."
Comment avez-vous trouvé votre équipe en préparation, après deux victoires (Danemark, Suède) et deux défaites (Russie, Norvège) ?
Olivier Krumbholz: "Très honnêtement, pas au niveau de ce qu'on faisait aux jeux Olympiques. On s'y attendait un petit peu. Il va falloir un petit peu de temps pour se remettre dans les mêmes conditions. C'est compliqué les matches amicaux en ce moment parce que les filles ont laissé beaucoup d'énergie aux Jeux. Elles attendent à mon avis d'être dans la haute compétition pour se remettre vraiment dedans. L'important c'est qu'on progresse, qu'on travaille bien et qu'il y ait un bon état d'esprit."
Quel progrès notés à Rio espérez-vous voir confirmés en Suède ?
Olivier Krumbholz: "Je n'ai pas de doute au niveau de la défense. Je sais qu'on a une grande défense et qu'on restera dans cette compétition une des équipes les plus solides dans ce domaine, même si on peut flotter pendant des périodes de dix ou quinze minutes. Par contre au niveau de l'attaque on est encore loin de ce qu'on peut donner. Il y a du talent mais pour qu'il s'exprime il faut peut-être plus de discipline et plus de continuité dans le jeu, il faut que certaines se lâchent un petit peu. Aux Jeux on a été porté par la performante de certaines (NDLR: Alexandra Lacrabère et Allison Pineau avaient été les deux meilleures buteuses de l'équipe) mais aujourd'hui elles sont très surveillées et d'autres doivent prendre le relais. C'est ce qu'on essaie de travailler et il y a des réussites comme les derniers matches amicaux d'Estelle Nzé-Minko."
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