Euro féminin de hand : Les Françaises face aux Pays-Bas pour une première
Lors des Jeux Olympiques 2016 à Rio, l'équipe de France avait croisé le chemin des Pays-Bas à deux reprises. En poule, où les Françaises avaient un peu ramé pour leur entrée en lice (victoire 18-14), puis en demi-finales, où elles avaient cravaché jusqu'au bout pour s'imposer d'un tout petit but (24-23) et se qualifier pour cette première finale olympique de son histoire.
Alors ces retrouvailles peuvent être un bon signe pour les plus superstitieux, ou au contraire inquiétantes. Car les Néerlandaises, nouvellement invitées dans le concert planétaire du handball féminin, enchaînent les honneurs: 2e place aux Mondiaux 2015, 4e place aux JO 2016, 2e place à l'Euro 2016, 3e place aux Mondiaux 2017... Les Bleues font à peine mieux: 7e aux Mondiaux 2015, 2e aux Jo 2016, 3e à l'Euro 2016, 1re au Mondial 2017. C'est dire la proximité entre les deux nations.
Le physique pour faire la différence
Pour franchir cet obstacle, Olivier Krumbholz, le sélectionneur, a placé le curseur très haut en terme de physique. "Je sélectionne des filles à très fortes capacités physiques. Même quand elles manquent un peu de maîtrise, il faut l'accepter. Je pourrais faire une sélection différente. Nous avons d'autres joueuses en France, entre 25 et 30 ans, qui jouent bien au handball, mais mon postulat est que ça ne suffira pas. La Norvège veut reprendre le leadership de la condition physique. C'est le point sur lequel elles se sont senties moins fortes que nous l'année dernière en finale du Mondial".
Sauf que les Norvégiennes ne sont plus là. Les Françaises si, et le sélectionneur a le sentiment que la différence s'accentue: "On sent que le physique de l'équipe de France commence à prendre le dessus sur les adversaires. Vu l'énergie qu'il y a dans l'équipe, on peut garder de l'ambition", disait-il après la qualification en demi-finale. C'est maintenant qu'il faut le démontrer pour ce premier match à Bercy.
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