Samir Aït-Saïd, moins de 7 mois après sa fracture aux JO, le salto du bonheur
"Vous savez ce que je veux? Je veux que les gens se disent: 'C'est le mec qui s'est pété mais de manière impressionnante et qui a réussi à revenir et à avoir sa médaille'. Je veux que le message passe, dès qu'on a un pépin on peut surpasser tout ça". Ainsi s'exprimait Samir Aït-Saïd au mois de décembre dernier auprès de l'AFP.
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En diffusant sur son compte Twitter cette vidéo, le gymnaste a fait un pas de plus vers son objectif. Le premier. Car au-delà de cette motivation, il a d'autres buts, et notamment revenir à l'entraînement, pleinement, pour refaire de la compétition. L'entraînement, c'est presque demain: normalement au mois de juin, une fois son diplôme de kiné en poche. Aujourd'hui, c'est un salto avant. Un geste simple pour un champion d'Europe de gymnastique, mais un mouvement libérateur pour un athlète en convalescence. En décembre, il avouait encore penser à cette scène terrible, celle de sa blessure, devant des millions de téléspectateurs: "Quand je me mets au lit et que je ne pense à rien, j'ai l'image du saut, de la blessure et les sensations. Je vois la jambe pendre, c'est ça que j'ai en tête, et ça m'arrive fréquemment".
Bientôt, petit à petit, les images disparaissent. Il renoue désormais avec des sensations oubliées. Il est surtout sur un chemin qu'il a connu en 2012, lorsqu'il s'était blessé aux championnats d'Europe juste avant les Jeux Olympiques. Même blessure, même opération, même convalescence. Et en 2013, il devenait champion d'Europe aux anneaux, avant de prendre le bronze en 2014 et l'argent en 2015. Voici l'horizon de Samir Aït-Saïd.
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