Mondiaux de gymnastique : tout juste de retour, Simone Biles récupère son trône sur le concours général

L'Américaine a signé, vendredi, son sixième titre mondial au concours général individuel, son 21e sacre lors de championnats du monde au total.
Article rédigé par Vincent Daheron, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
L'Américaine Simone Biles sur le podium du concours général individuel des Mondiaux de gymnastique, à Anvers (Belgique), le 6 octobre 2023. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

La reine est de retour sur son trône. Après deux ans d'arrêt, Simone Biles a signé un come-back éblouissant lors des championnats du monde de gymnastique, à Anvers (Belgique). Deux jours après le titre par équipes, l'Américaine a été sacrée sur le concours général individuel, vendredi 6 octobre. En devançant la Brésilienne Rebeca Andrade, tenante du titre, et sa compatriote Shilese Jones, elle a remis la main sur la couronne qu'elle avait cédée en 2021.

La gymnaste reprend sa course effrénée vers les records, les uns après les autres. Elle est désormais la seule gymnaste avec six sacres mondiaux dans le concours général individuel (elle égale le record établi chez les hommes par Kohei Uchimura). Au total, il s'agit de son 21e titre mondial en carrière et sa 34e médaille internationale, championnats du monde et Jeux olympiques confondus. Ce qui fait d'elle la gymnaste la plus médaillée de l'histoire de la discipline devant le Biélorusse Vitaly Scherbo.

Grande favorite à dix mois de Paris 2024

Son palmarès pourrait encore se garnir avec les finales par agrès, samedi et dimanche. Sa confiance semble pleinement retrouvée, à l'image du "Yurchenko double carpé" réussi lors des qualifications du saut de cheval, le 1er octobre. Elle est la première femme à avoir réussi cette figure en compétition.

Simone Biles retrouvait les Mondiaux pour la première fois depuis 2019. Entre-temps, elle s'était retirée de certaines épreuves lors des Jeux olympiques 2021 de Tokyo pour des raisons de santé mentale. La native de Colombus (Ohio) avait alors expliqué souffrir de "twisties", des pertes de repères dans l’espace exposant les athlètes à un risque de blessure à l'atterrissage. A dix mois de Paris 2024, l'élève des entraîneurs français Cécile et Laurent Landi s'impose à nouveau comme la grande favorite du concours général individuel qu'elle avait remporté en 2016, à Rio de Janeiro (Brésil).

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.