Guy Novès saisit les Prud'hommes
Selon le journal, la situation n'est cependant pas encore totalement figée, et les discussions restent possibles dans les jours à venir, pour parvenir à un accord entre les deux parties dans le litige qui les oppose. Toutefois il semble que la FFR, qui se considère dans son bon droit, ne soit ni pressée ni disposée à ouvrir les négociations. Ce qui pousse Novès à monter au créneau comme il l'explique dans son interview à l'hebdomadaire.
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"A ce e stade d'avancement de notre dossier, cette saisine des prud'hommes est normale et nécessaire. Si je le fais, c'est que rien ne s'est passé pour que je ne le fasse pas. Pour le moment". Visiblement très marqué, l'ex-sélectionneur regrette que ces négociations restent au point mort. Entre avocats déjà, mais aussi entre les principaux intéressés. "Je n'ai plus eu Bernard Laporte. Il m'avait appelé la veille de recevoir ma lettre de licenciement. Une discussion correcte. Bizarrement, il avait même l'air embêté. Il a essayé de me faire comprendre qu'il ne pouvait pas faire autrement. Que cette décision était réfléchie, de son point de vue. C'est le seul moment où j'ai échangé directement avec lui. Ce fut une des rares fois, d'ailleurs, au cours de cette dernière année ", regrette Novès, qui estime avoir été maltraité après s'être si longtemps consacré au rugby, et surtout déplorant peut-être aussi qu'on ne lui ait pas laissé le temps de mette son projet en place dans la perspective qu'il s'était fixé, celle de la Coupe du monde 2019.
On attend maintenant logiquement la réaction de la Fédération empêtrée par ailleurs dans moult problèmes de gouvernance, notamment concernant ses petits arrangements avec la morale, et qui se serait sans doute bien passée de ce nouvel épisode. Mais n'est-ce pas Laporte et son équipe qui ouvert les hostilités, en renvoyant en sélectionneur et son staff, lesquels ont appris leur éviction par la presse, sans que ne fut même programme le moindre entretien préalable, comme l'oblige pourtant la loi.
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