Grève de 24h de la police au Brésil
"C'est une grève de 24 heures qui a été bien suivie. Nous avons maintenu un service minimum pour le public, notamment dans les aéroports, mais nous allons nous arrêter pendant le Mondial si le gouvernement ne nous donne pas satisfaction", a déclaré à l'AFP le président du syndicat de la Police fédérale (PF) de Rio, André Vaz de Mello. "Les salaires sont dévalués", a souligné de Mello, affirmant que des 13.000 agents fédéraux du pays "250 quittent la PF tous les ans et passent des concours pour entrer dans d'autres organismes publics mieux payés".
Les salaires vont de 7.500 à 12.800 reais brut (2.400 à 4.100 euros) selon l'ancienneté. A Rio où les effectifs sont de 1.300 policiers fédéraux, une soixantaine d'entre eux ont manifesté pacifiquement aux abords du bâtiment où le sélectionneur du Brésil Luiz Felipe Scolari a dévoilé la liste des 23 joueurs de la 'Seleçao'. Un grand éléphant blanc gonflable représentait, selon eux, "l'inefficacité des enquêtes policières". A Brasilia, les grévistes ont encerclé le siège de la PF et empêché l'entrée de ceux qui voulaient travailler, selon le site G1 de Globo. A Terezina, la capitale du Piaui (nord-est), les grévistes se sont massés devant le siège de la PF, un bandeau noir sur les yeux symbolisant la cécité des autorités sur la situation actuelle de l'institution, selon G1. La PF a également croisé les bras dans les villes de Fortaleza, Macéio, Aracaju et Natal (nord-est), à Belem do Para, en Amazonie, et à Porto Alegre
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