Grégory Baugé à la défense de ses titres mondiaux à Londres
Qu'attendez-vous de ces Mondiaux ?
Grégory Baugé: "Me faire plaisir. D'habitude quand je me fais plaisir, ça va bien."
Avez-vous un objectif précis dans la vitesse par équipes ?
G.B.: "Je vais m'investir à fond. Mais, depuis peu, on a affaire pour le poste de démarreur à des garçons qui ne font que ça. C'est un peu difficile pour moi. Le seul objectif, c'est de lancer au mieux l'équipe. Si je suis dans les 17 sec 4, ça devrait le faire. En tout cas pour les championnats du monde, ce sera convenable."
Serez-vous plus fort aux JO ?
G.B.: "Je sais que je serai prêt."
Vous remettez aussi en jeu votre titre de la vitesse individuelle...
G.B.: "Je n'ai jamais craché sur une victoire aux championnats du monde. Mais s'il n'y a pas la victoire au bout, ce ne sera pas grave. C'est l'année des Jeux. En 2012, j'ai été champion du monde et quelques mois après... (2e aux JO de Londres, ndlr)."
"Pas de revanche"
Dans quel état d'esprit retrouvez-vous le vélodrome olympique de Londres ?
G.B.: "Il n'y a pas de revanche. J'y suis retourné déjà l'an dernier pour une Coupe du monde. La déception est passée, même si on se souvient toujours des Jeux. En dehors des résultats, c'était quelque chose de beau, à cause du public, de l'ambiance..."
A quoi vous attendez-vous de la part des Britanniques (champions olympiques par équipes et en individuel avec Kenny) ?
G.B.: "Ils sont devant leur public. Contrairement aux autres années, ils vont être obligés de montrer le bout de leur nez. L'an dernier on était chez nous (NDLR: à Saint-Quentin-en-Yvelines), on a vu ce que ça a donné alors qu'on sortait pourtant d'une saison de Coupe du monde catastrophique."
"A moi de montrer que je suis le meilleur"
Comment réagissez-vous à l'émergence de nouveaux talents dans le sprint ?
G.B.: "C'est bien. A moi de montrer que je suis toujours le meilleur."
Etes-vous toujours aussi confiant ?
G.B.: "Oui, plus que les autres années. Quand il y a des personnes qui ne sont plus à vos côtés, que ce soit familial ou dans le sport, il faut réussir à trouver des ressources autre part. J'ai un devoir, c'est d'être le meilleur, d'avancer."
Le chemin vers Rio semble semé d'embûches ?
G.B.: "C'est clair, c'est ce qui rend le truc encore meilleur après coup. Ce n'est pas forcément facile dans le quotidien mais je sais qu'au bout il y a Rio. En 2012 la route n'était pas droite non plus. J'ai une grande confiance en moi et encore plus ces dernières années."
Vous donnez l'impression d'être inaccessible au doute...
G.B.: "C'est une bonne impression (rire). Après, dans le quotidien, je reste un être humain, avec des doutes parfois, du stress, des choses qui ne vont pas. Mais je sais qu'à l'approche des compétitions, des choses importantes, j'essaye de tout mettre pour que ça aille dans le bon sens."
Etes-vous obsédé par Rio ?
G.B.: "Non, je ne suis pas obsédé, je n'y pense pas tous les jours. C'est un objectif de carrière, ça reste dans la tête mais je ne me lève pas tous les jours en disant 'je veux être champion olympique'."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.