Gregor Townsend déconfine Russell et ouvre la porte à un retour avec le XV d'Ecosse
"Les joueurs et les entraîneurs ont parfois des relations qui ne restent pas identiques tout le temps. C'est comme dans une famille, il y a des hauts et des bas, des périodes où on ne les comprend pas et où ils ne nous comprennent pas", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse téléphonique. "Le plus important est de laisser la porte ouverte aux joueurs. Nous voulons que tout le monde soit disponible pour nous. Je suis sûr que Finn a très envie de se rendre disponible pour l'Écosse, comme nous le sommes pour lui", a-t-il ajouté.
Les relations entre le fantasque et talentueux ouvreur et son très rigoureux sélectionneur s'étaient déjà détendues un peu avant que le coronavirus ne vienne interrompre la saison de rugby et les contacts se sont poursuivis. "Nous avons discuté pendant les Six nations et nous avons été en contact régulier pendant le confinement", a indiqué Townsend. "Nous avons des conversations régulières sur comment il va, sur ce qu'il fait, les conversations qu'on a avec n'importe quel joueur", a-t-il détaillé, tout en reconnaissant que le joueur du Racing 92 "est dans une situation légèrement différente, à Paris, de celle de nos joueurs en Écosse".
On risque cependant de ne pas revoir Russell sous le maillot du XV du chardon de sitôt, puisque la tenue des matches de la tournée de juillet, qui devait les voir aller défier deux fois les champions du monde sud-africains puis les All Blacks, est très incertaine. "Affronter l'Afrique du Sud sur deux tests n'est pas une occasion qui se présente très souvent et le fait qu'ils soient champions du monde en titre rendait ces matches encore plus spéciaux", a admis Townsend.
"Aller ensuite en Nouvelle-Zélande, qu'on n'a plus affrontée à l'extérieur depuis 2000, en faisait la meilleure tournée, la plus exigeante physiquement, dont je me souvienne", a complété le technicien. "C'est décevant, mais cela devient insignifiant comparé à ce que le virus a provoqué dans la vie des gens et dans l'économie partout dans le monde", a-t-il finalement relativisé.
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