Woods, la fin de l'attente ?
Le N1 mondial américain se présente en grand favori de cette ultime levée du Grand Chelem 2013 après avoir dominé outrageusement le World Golf Championships la semaine dernière. "Je me sens bien. Je suis très content de mon niveau de jeu", a déclaré le Tigre qui vise un 80e titre et un 15e Majeur, mais qui ne parvient pas à retrouver son lustre en Grand Chelem depuis sa victoire à l'US Open 2008. A l'instar de sa 6e place ex aequo au British Open en juillet à Muirfield. A Oak Hill, il devra notamment battre son compatriote et dauphin au classement mondial Phil Mickelson, tout auréolé de son 5e titre en Majeur obtenu au "British", ainsi que l'Australien Adam Scott, vainqueur du Masters, l'Anglais Justin Rose, vainqueur de l'US Open, ou encore Lee Westwood qui a lutté pour la victoire à Muirfield. Les difficultés rencontrées par Woods dans les Majeurs ces dernières années n'en font cependant pas un outsider, assurent ses adversaires.
Tiger est de retour
"Quoi qu'il arrive, il faut tenir compte de Tiger, a ainsi affirmé Scott. Il a été bien placé lors des derniers Majeurs et n'a simplement pas conclu. Mais il est clair qu'il a remis son jeu en place la semaine dernière". Mickelson considère également que Woods "est revenu" et que c'est une bonne chose pour le golf. Le gaucher n'en oublie pas les redoutables Adam Scott et Justin Rose qui font partie de ces joueurs pouvant "créer beaucoup d'intérêt". Oak Hill, qui a accueilli deux Championnats PGA, trois US Open ainsi que la Ryder Cup 1995, est un parcours de choix pour tirer le meilleur des joueurs. "Les scores seront vraiment très bons", pronostique Mickelson, mettant en garde contre les balles qui s'égareraient dans le rough compact. Avis partagé par Woods selon qui "il est impératif de toucher les fairways et les greens" car "les punitions en cas de jeu un peu trop agressif seront sévères".
Et le parcours se termine aux trous 17 et 18 sur "deux des pars les plus difficiles qu'on puisse avoir", selon Mickelson. Sur ce parcours "de type traditionnel qui joue avec la patience" des golfeurs, l'expérience constituera un petit avantage, selon Scott. "Ceci dit, un jeune jouant avec le feu comme un Rory McIlroy explosant le parcours n'est pas non plus à exclure" de la liste des prétendants, ajoute l'Australien.
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