Spieth et McIlroy défient Jason Day au Masters
"C'est un titre que j'ai toujours voulu gagner, je n'ai pas de problème de motivation", a plaisanté Day qui a dominé coup sur coup l'Arnold Palmer Invitational et le Championnat du monde de match-play.
"Les deux dernières semaines de mars ont été bénéfiques pour moi en termes de confiance, mais le Masters est un rendez-vous difficile", a souligné le vainqueur du Championnat PGA 2015 qui a remporté six des treize tournois auxquels il a pris part.
"C'est génial d'aborder ce tournoi en étant N.1 mondial, c'est quelque chose que je vais apprécier et dont je me souviendrai", a-t-il assuré. Si Day qui avait terminé 2e de l'épreuve en 2011 et 3e en 2013, est l'homme à battre, l'Américain Jordan Spieth, désormais N.2 mondial, aborde ce rendez-vous avec un esprit de revanche.
McIlroy pour boucler son Grand Chelem
Sa saison 2016 est jusque là décevante à l'image de son mois de mars: il n'a pas passé le cut lors du Northern Trust Open à Los Angeles et a terminé 18e du Valspar Championship, avant d'être éliminé dès les 8e de finale du Championnat du monde de match-play et de se contenter de la 13e place dans le Shell Houston Open dimanche. "Je me sens en confiance au moment d'aborder ce Masters", a insisté Spieth qui avait dominé l'édition 2015 en prenant la tête de l'épreuve dès le premier tour et en la conservant jusqu'au dimanche soir. "Je pense que j'évolue à un niveau très solide, je fais beaucoup de birdies", a-t-il relevé.
Le Nord-Irlandais Rory McIlroy, 3e mondial, peut lui conclure son Grand Chelem personnel en décrochant le seul titre majeur qui manque à son palmarès. "J'ai l'impression que je ne suis pas loin de gagner: je sais où j'en suis, j'ai confiance dans mon jeu", a prévenu l'ancien N.1 mondial, dont le meilleur résultat à Augusta est sa 4e place en 2015. Derrière ce trio royal, les prétendants ne manquent pas, comme l'Australien Adam Scott, vainqueur de l'épreuve en 2013 qui s'est déjà imposé à deux reprises en 2016 (Honda Classic, Cadillac Championhsip), le Sud-Africain Charl Schwartzel, titulaire de la célèbre veste verte depuis 2011, ou encore l'Américain Bubba Watson, sacré deux fois à Augusta en 2012 et 2014. Attention aussi à Phil Mickelson qui a remporté le titre à trois reprises (2004, 2006, 2010) et qui, à 45 ans, aborde ce rendez-vous avec l'envie d'un junior: "J'aime bien ce parcours, je serais très surpris si je ne faisais pas partie des canadidats à la victoire finale", a-t-il prévenu.
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