Golf : Les trois raisons de regarder le British Open
• Portrush fait son retour après 68 ans d'attente
Dans l'histoire du British Open, le Majeur britannique n'a posé ses valises qu'à une seule reprise à Portrush dans le passé. En 160 ans d'existence, seule l'édition de 1951 remportée par l'Anglais Max Faulkner s'est tenue dans cette ville d'Irlande du Nord. En raison du contexte géopolitique tout d'abord avec les conflits qui ont éclaté durant près de trois décennies entre catholiques et protestants. Mais aussi en raison des infrastructures, jugées trop vétustes et qui ont mis du temps à se moderniser pour accueillir les meilleurs joueurs du circuit.
Créé par le légendaire "Old Tom Morris", pionnier du golf professionnel, le parcours propose un trou signature sur le 16. Un par 3 long de 215 mètres sans bunker surnommé... Calamity corner.
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• Tiger Woods sur les traces de Nicklaus
Il y a quelques mois, Tiger Woods frappait un immense coup en remportant le Masters à Augusta. Deux ans plus tôt, il était arrêté par la police en état d'ivresse. Le corps complètement détruit par des années d'un travail physique trop intense, l'homme qui avait dominé le golf dans les années 2000 semblait alors loin des parcours de golf. Mais après une ultime opération, le Tigre a repris ses clubs en main. Vainqueur d'un des tournois les plus importants de l'année fin 2018 lors du Tour Championship, la finale du circuit américain, il frappait un premier grand coup.
Mais c'est dans son jardin d'Augusta qu'il a définitivement rappelé à tout le monde que sa tunique rouge portée le dernier jour des Majeurs avait encore des beaux jours devant elle. Lauréat à 43 ans de son 15e Majeur, il a depuis été en retrait. "j'ai trop joué (en 2018). "Cette année, j'ai fait un effort pour réduire mon emploi du temps afin de ne pas trop forcer. Je veux jouer à haut niveau aussi longtemps que possible", a-t-il déclaré en conférence de presse. Jamais très loin du sommet des leaderboards, il s'est préparé pour ce British Open en gardant certainement en ligne de mire le record de Majeurs de Jack Nicklaus. Le Golden Bear en a remporté 18.
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• Quatre Bleus pour voir la vie en rose
Ils seront quatre à défendre le drapeau bleu cette semaine en Irlande du Nord. Benjamin Hébert sera l'homme à suivre tout particulièrement. Deuxième après avoir perdu en play-off du Scottish Open dimanche dernier face à Bernd Wiesberger, le Briviste fait son entrée dans le top 100 pour la première fois de sa carrière. Il sera accompagné de l'autre homme fort du moment, Mike Lorenzo-Vera. Le Basque multiplie les grosses performances sur le Tour européen et pointe au 94e rang mondial.
Romain Langasque sera aussi de la partie. L'ex-pensionnaire du Challenge Tour, remonté au sein de l'élite européenne cette année, a terminé 3e du Scottish Open et arrive gorgé d'ambition pour ce dernier Majeur de la saison. Le dernier larron de la bande, Alexander Levy, est quant à lui en difficulté depuis quelques semaines. Alors qu'il n'a franchi qu'un cut sur le Tour lors de ses 8 dernières sorties, "El Toro" devra sortir de sa torpeur si il veut dompter Portrush et espérer, au moins, passer le cut.
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