Gignac et les Tigres accrochés par River Plate en finale aller de la Copa Libertadores

Les "Millionnaires" de River Plate, portés par leur jeune milieu de terrain Matias Kranevitter, ont imposé en début de match un rythme soutenu, mettant sous pression les Tigres, acculés dans leur moitié de terrain. Malgré tout, au quart d'heure de jeu, les Tigres, sur un centre d'Arevalo Rios détourné par le défenseur argentin Funes Mori, ont manqué d'ouvrir le score, la balle frappant la barre transversale. Les joueurs de Monterrey se sont offerts une autre occasion franche quelques minutes plus tard sur une tête de l'attaquant Rafael Sobis, seul face au gardien argentin (19e).

A la 22e minute, Gignac a fait preuve de maladresse, ratant un contrôle sur un centre dangereux qui aurait pu lui ouvrir le chemin des filets. Les joueurs de Monterrey sont parvenus peu à peu à reprendre le contrôle du match, sous une chaleur accablante de plus de 30°C. L'arbitre a décidé une interruption de partie à la demi-heure de jeu afin que les joueurs puissent s'hydrater malgré les vives protestations des joueurs mexicains. A la mi-temps, les Argentins ont procédé à deux changements pour renforcer le milieu de terrain, en remplacement des attaquants uruguayens Rodrigo Mora et Tabare Viudez.

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Gallardo expulsé de son banc

Le match a gagné en intensité devant 40 000 supporters des Tigres qui donnaient de la voix et avaient déployé en début de match un immense drapeau mexicain, espérant rapporter au pays la première Copa Libertadores de son histoire. La tension est montée encore d'un cran avec l'expulsion de l'entraîneur de River Plate, Marcelo Gallardo, trop pressant sur le bord du terrain. Dans les dernières minutes, les Tigres ont tenté de trouver l'ouverture et y sont presque parvenus à la 83e minute par le biais de Jurgen Damm, qui a débordé le gardien argentin mais n'est pas parvenu à tirer dans un angle trop fermé.

Quatre ans après sa descente en seconde division, le club argentin de River Plate se retrouve en bonne position pour remporter une troisième Copa Libertadores, équivalent de la Ligue de champions pour les clubs d'Amérique latine. Les Tigres devront, eux, jouer un match retour difficile le 5 août au stade Monumental de Buenos Aires. Où il ne faudra rien d'autre qu'un exploit pour ramener le trophée à la maison.