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Gareth Bale, pilier du « BAR » gallois

Le Real Madrid a son BBC, le pays de Galles a son BAR. Incontournable en attaque, Gareth Bale est secondé par le milieu des Gunners Aaron Ramsey et celui de Liverpool Joe Allen. Un trio qui a porté les Gallois jusqu’en quarts de finale de l’Euro.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Gareth Bale et Aaron Ramsey portent la sélection galloise (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

Le pays de Galles n’est pas l’Allemagne championne du monde mais l’Irlande du Nord n’a pas changé de tactique. Peut-être un poil moins défensive qu’en match de poule mais c’est tout. Appelés à prendre les commandes du match, les Gallois ont connu les pires difficultés. C’est qu’eux aussi ont l’habitude de jouer en contre. Alors le Parc des Princes a chanté mais les cœurs gallois et nord-irlandais ne se sont pas trop emballés. Au menu, une bonne soupe de passes ratées et de dribbles chaloupés. Enfin surtout loupés. C’est aussi le revers de la médaille d’un Euro à 24 où la solidarité des nations les plus faibles ne remplace pas le talent. Plus à l’aise en contre, l’équipe de Chris Coleman n’a pas vraiment eu le choix. D’où un jeu contre-nature avec 59 % de possession en première mi-temps et presque le double de passes que les Verts. « On avait réussi une performance complète face à la Russie mais aujourd’hui on n’a pas bien joué, a confirmé le coach gallois Chris Coleman. C’est à cause de l’Irlande du Nord qui a défendu comme elle sait le faire. Ce n’était pas forcément très beau. Mais le point positif c’est qu’on a su gagner différemment. On a eu de la chance sur le but qu’on marque. Ça va renforcer notre esprit d’équipe. »

Le maillon fort

Si le score est étriqué, les meilleures individualités étaient galloises. Le fameux BAR, Bale-Allen-Ramsey, pilier des Dragons. Infatigable sur l‘homme et plutôt juste dans ses passes, Joe Allen a bien combiné avec Aaron Ramsey dont les qualités techniques à l’approche du but sont plus qu’utile. Moins percutant qu’à Arsenal, il tente de lancer ses attaquants dans de bonnes conditions. Et si ça ne passe, il reste Gareth Bale. Avec sa technique, le Gallois a parfois joué reculé pour orienter le jeu à sa guise. Parfois il a pris son couloir comme au Real Madrid. Comme les grands joueurs, il a fait basculer le match du côté de son équipe. Sur l’aile gauche, son centre fort est à l’origine du csc de Gareth McAuley. « Gareth est spécial pour nous, reconnaît Coleman. Pas seulement pour son talent sur la pelouse mais aussi pour ce qu’il représente, ce qu’il apporte quand il porte le maillot du pays de Galles. » Impliqué dans plus de 90 % des buts de son équipe, c’est clairement le maillon fort.

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