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France-Ukraine: Giroud "prêt à mourir"

Les joueurs de l'équipe de France sont "prêts à mourir sur le terrain" mardi en barrage retour contre l'Ukraine (aller: 0-2) pour aller au Mondial-2014, estime l'attaquant Olivier Giroud, qui y croit "dur comme fer".
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3 min
Les deux joueurs français Olivier Giroud et Paul Pogba

Etes-vous prêts à souffrir pour la qualification ?
Olivier Giroud: "On est prêts à mourir sur le terrain pour y arriver, c'est un bien  grand mot, mais on a envie de montrer au peuple français et à nous-mêmes qu'on  est très fiers de ce qu'on peut représenter pour la France et les Français".
   
Deux défenseurs ukrainiens seront suspendus...
O.G: "Ils remplaceront un soldat par un autre soldat, ce sera kif-kif. Ce N.5  (Kusher) m'a pas mal agacé, on a eu du mal à garder nos nerfs. Ils vont faire  pareil, nous rentrer dedans, ce sera à nous d'en faire plus que là-bas. J'ai un  grand espoir en nos chances de qualification, j'ai beaucoup de rage en moi qui  j'espère va se transformer en énergie positive pour leur rentrer dedans. Sans  oublier qu'il faut jouer: le foot est un sport technique et on a beaucoup de  qualités sur ce plan. Il faut ajouter plus de détermination pour se qualifier,  je n'imagine toujours pas la France ne pas participer au Mondial. Le foot se  joue à 80% dans la tête, ce sera encore plus vrai mardi".
   
Vous attendiez-vous à un tel combat ?
O.G: "Oui, on était prévenu. On est bien rentré dans le match, mais au fil du  match ils ont continué, on s'est énervé, et on n'a pas su répondre à cet  engagement dans la continuité".
   
Comment combattre et ne pas tomber dans la nervosité?
O.G: "Il faut trouver le juste milieu. Il faut être lucide et serein pour  jouer notre jeu, ce sera pas facile parce qu'il y aura beaucoup de tension et  de stress, c'est notre métier, on est habitué à jouer des matches importants  même si celui-là ressemble au match de l'année et un des plus importants  auxquels je participerai. C'est dur parce que les Ukrainiens y mettent beaucoup  d'agressivité et un brin de méchanceté aussi. Je ne suis pas là pour me  plaindre, mais j'espère qu'on pourra développer notre jeu et qu'on aura cette  agressivité nécessaire pour répondre à leur impact physique, et ne pas se  priver quelquefois de jouer de vice parce que ça fait partie du jeu, mais ça  sera avant tout sur nos qualités techniques qu'on pourra arriver à nos fins".
   
La France mérite-t-elle d'aller au Brésil?
O.G: "Après le match aller, on ne le mérite pas, j'espère que mardi soir on  méritera d'y aller. Et on méritera d'y aller".
   
Pourquoi êtes-vous optimiste?
O.G: "La fierté du maillot. Il y a 64 millions de Français derrière nous.  Pour ma famille, mes proches et moi, j'ai tout simplement envie de faire mieux  et plus, de marquer l'histoire, c'est une question de fierté".
   
Préférez-vous avoir Nasri ou Valbuena en soutien ?
O.G: "J'ai envie de gagner le match, de bien faire, de marquer, d'aider  l'équipe. Selon les matches, chacun a montré qu'il était à même de répondre aux  exigences, chacun a ses qualités, mais je n'ai pas la prétention de dire que je  veux jouer avec untel ou untel. Si j'ai la chance d'être sur le terrain, je  m'adapterai".
   
Avez-vous été agacé de gagner des duels mais de manquer de soutien ?
O.G: "Ca fait partie des choses qui m'ont agacé, c'est vrai".
 
Jugez-vous ce rassemblement extraordinaire?
O.G: "Oui, au sens propre du terme, c'est extraordinaire par l'importance de  l'événement, parce que ça représente aux yeux de nous Français. Il faut  dédramatiser en se disant qu'on va jouer un match de foot, en oubliant ce qui  peut arriver après, c'est toute la difficulté de l'échéance. Mais on va y  arriver, j'en suis persuadé, j'y crois dur comme fer".

Vidéo: le fiasco du match aller 

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