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France - Nouvelle-Zélande: ces Français qui jouent gros

Trois jours après la défaite en test-match au Stade de France contre les All Blacks (38-18), l'équipe de France "bis" retrouve les Néo-Zélandais dans une formation totalement remaniée, à Lyon, dans un match qui n'a pas valeur de test (19h). Mais pour certains joueurs, cette rencontre peut se révéler bien plus importante pour leur avenir international. A deux ans de la Coupe du monde au Japon, des places sont à prendre... ou à conserver.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Le deuxième-ligne du XV de France, Yoann Maestri, a vécu une fin de match compliquée avec le corps arbitral lors de la victoire contre le pays de Galles (20-18).

Yoann Maestri

Depuis son arrivée en équipe de France voici près de 6 ans, Yoann Maestri s'est installé en deuxième ligne en équipe de France. Hormis des blessures, il n'a que très rarement été sur le banc en Bleu, en début de match. Et pourtant, le voilà relégué dans cette équipe "bis", dans laquelle il ne fêtera pas sa 60e sélection puisque ce match ne compte pas comme un match officiel. Pour le Toulousain, c'est un rappel à l'ordre, une piqûre à même de lui redonner des galons au sein d'un pack qui souffre depuis longtemps. A bientôt 30 ans, le futur Rochelais ne peut pas se rater, dans le combat mais pas seulement.

Scott Spedding

Appelé pour la première fois en équipe de France en novembre 2014, Scott Spedding avait versé de chaudes larmes en apprenant sa convocation en Bleu. Lui, le natif d'Afrique du Sud, voyait sa carrière internationale prendre un nouveau chemin à 28 ans. Trois ans après, malgré son solide coup de pied, ses relances de fond de terrain, il a souvent convaincu, avant de rentrer dans le rang. le Clermontois a vu la prestation de Nans Ducuing samedi, fautif sur un essai néo-zélandais mais très entreprenant par ailleurs. Il sait que participer à une deuxième Coupe du monde passe par des prestations plus solides et tranchantes.

François Trinh-Duc

Choix préféré de Marc Lièvremont durant presque quatre ans, François Trinh-Duc a, depuis, connu une aventure internationale plus contrastée. Au fil des blessures et des contre-performances, le demi d'ouverture de Toulon n'a pas toujours convaincu. Camille Lopez avait connu un destin similaire, avant de revenir sur le devant de la scène. Blessé, le Clermontois a entrouvert la porte. Face à la jeunesse d'un Anthony Belleau, face à la concurrence d'un Jules Plisson en embuscade, Trinh-Duc doit montrer qu'il n'est pas seulement l'un des joueurs les plus expérimentés en Bleu. Il doit prouver qu'il a un avenir.

Henry Chavancy

Cela fait longtemps que Henry Chavancy tourne autour de l'équipe de France. Mais à 29 ans, il n'a connu que deux sélections, toutes deux cette année. Cadre important du Racing 92, le trois-quarts centre n'a plus de temps à perdre. Avec les nombreuses absences dans ce secteur de jeu (Fofana, Lamerat, Fickou...), il dispose d'une fenêtre avec ce match contre les All Blacks "bis". 

Maxime Machenaud

Après la prestation dAntoine Dupont samedi, face aux régulières bonnes prestations de Baptiste Serin, le poste de demi de mêlée est soumis à une concurrence féroce. Maxime Machenaud, du haut de ses 31 capes, semble avoir régressé dans la hiérarchie. Placé sur le banc de touche ce mardi soir, il a laissé sa place à Lesgourgues, novice au niveau international. Le Bordelais a donc sa chance, mais le Racingman devra montrer, lorsqu'il rentrera en jeu, que sa capacité à diriger le pack et à créer des brèches, dans un style proche de celui de Dupont, son des atouts pour lui.

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