Violences avant un match à Nice : sept supporters interpellés
Mercredi matin, sept personnes ont été interpellées à Saint-Etienne et à Nice et placées en garde à vue, dans le cadre de l'enquête sur les violences survenues il y a un peu plus d'une semaine à Nice, avant le match de Ligue 1 contre Saint-Etienne. Six personnes ont été interpellées à Saint-Etienne et une à Nice.
Les enquêteurs "sous l'autorité du procureur de la République de Nice, ont procédé à un méticuleux travail d'identification ayant conduit à l'opération policière de ce jour ", indique le ministère de l'Intérieur, les images de vidéosurveillance ont notamment été exploitées. "La fermeté et l'intransigeance face aux comportements haineux et dangereux doivent continuer à guider l'action des pouvoirs publics, en lien très étroit avec les instances dirigeantes du football, ainsi qu'avec les clubs ", ajoute le ministère.
"Il y a des personnes que nous ne pourront pas identifier" , explique Marcel Authier, le directeur de la sécurité publique des Alpes-Maritimes. "Ceci dit, les sept personnes que nous avons interpellées sont impliquées dans les faits les plus graves et notamment les violences", détaille t-il avant de poursuivre :
"Il est évident que nous avons à faire à un public de supporters à risque, qui ne représente pas forcemment le public stéphanois mais qui sont des personnes agitées et violentes"
Huit blessés et 200 sièges arrachés
Le 24 novembre dernier, des violences avaient éclaté entre les supporters des deux équipes, dans le stade de l'Allianz Riviera à Nice, avant le match de la 14e journée de Ligue 1 opposant l'OGC Nice à l'AS Saint-Etienne. Huit personnes - un supporteur stéphanois et sept Niçois (dont deux stadiers) - avaient été blessées, plus de 200 sièges arrachés.
►►► Voir la vidéo des violences
Une enquête avait alors été ouverte par le parquet de Nice. L'OGCN, club résident, avait porté plainte contre X le lendemain pour dégradations et violences. Depuis, les supporteurs de Saint-Etienne ont été privés de tribunes en déplacement jusqu'à la fin de l'année 2013.
Mercredi le président de l'AS Saint-Etienne, Roland Romeyer, s'est félicité de ces interpellations. "J'en suis heureux. Il va de soi que l'ASSE se portera partie civile contre les personnes qui seront poursuivies devant le tribunal car elles ont porté préjudice à l'image du club. On est tous soumis aux mêmes règles ", a-t-il ajouté, demandant aux supporters des Verts "qu'ils donnent des signes d'amour et de fraternité pour le club et non des signes de violence ou de mauvais accueil des visiteurs ".
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