Violences : 19 supporters du PSG déférés au parquet
Actualisé à 22h30
Hier, le président du PSG, Robin Leproux demandait des “interdictions de stades en masse”. Il a été exaucé : 19 personnes, soupçonnées d'être impliquées dans les incidents qui ont éclatés dimanche dernier à la suite du match PSG-OM, ont été déférées au parquet de Paris.
Deux des suspects ont été jugés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Paris. L'un d'eux a écopé de six mois de prison avec sursis et deux ans de mise à l'épreuve pour violences volontaires aggravées.
Seize autres personnes devront répondre des mêmes faits lors d'une prochaine audience. Elles ont été placées sous contrôle judiciaire avec interdiction de fréquenter un stade et obligation de se présenter au commissariat à l'heure des matches.
Autre conséquences des violences - celles-là datent du 15 mars 2009, toujours faceà Marseille : un match se jouera à huis clos. Ce sera la rencontre PSG-Boulogne, le 28 mars prochain. Ainsi en a décidé aujourd'hui la Ligue de football professionnel.
En réaction à ces violences, Nicolas Sarkozy a fait savoir ce matin qu'il souhaitait que la loi sur les violences en bandes soit mise en œuvre dans les meilleurs délais. Il a exprimé son "indignation" face à ces actes "inacceptables".
Benjamin Fontaine, avec agences.
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