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Rabiot : "Dans mon esprit, la Juventus c'est un cran au-dessus du PSG"

Lors de sa première conférence de presse en tant que joueur de la Juventus Turin, Adrien Rabiot est revenu sur son arrivée à Turin, la concurrence, mais aussi les raisons qui l'ont poussé à quitter le PSG pour les Bianconeri, et notamment l'influence de Gianluigi Buffon.
Article rédigé par Théo Gicquel
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
  (ALESSANDRO DI MARCO / ANSA)

Désormais joueur de la Juventus Turin, qu'il a rejoint libre, Adrien Rabiot a tenu sa première conférence de presse en tant que Bianconero mardi. L'ancien milieu parisien est revenu sur ses six derniers mois compliqués au Paris Saint-Germain, où il a très peu joué. 

"Ça a été six mois compliqués sur le plan sportif, privé et émotionnel. Sur le plan sportif, ce sont des choses qui peuvent arriver dans ce métier. J'étais quand même assez préparé à ça. Aujourd'hui, tout ça c'est fini. C'est une belle aventure qui commence. Je suis très heureux d'être la et que tout soit terminé. J'aurais préféré que ça se termine dans des meilleures conditions mais ce ne dépend pas que de moi.", s'est expliqué le milieu de terrain.

Le Francilien a confirmé qu'il n'avait pas reçu d'offre pour rester de la part du nouveau directeur sportif Leonardo. "Il a juste pris contact avec mon agent pour savoir comment ça allait mais pas plus. Il n'y a pas eu d'offre, il n'a pas essayé de me retenir. Je pense qu'il a vu comment ça s'était passé et que c'était fini."

"Une saison ou deux à Turin, ça vaut beaucoup de temps dans d'autres clubs"

Adrien Rabiot s'est ensuite arrêté sur les raisons de signer à la Vieille Dame, et l'influence de ses échanges avec Gianluigi Buffon, lui-même pressenti... à la Juve. "Il y a eu des contacts auparavant avec la Juventus, mais c'était une autre période, une autre situation pour moi. Aujourd'hui, c'était le bon moment pour y aller. Buffon m'a dit que si je voulais passer un palier dans ma carrière, la Juve serait le meilleur endroit pour le faire. Une saison ou deux à Turin, ça vaut beaucoup de temps dans d'autres clubs. C'est un conseil que j'ai pris très au sérieux. J'ai beaucoup écouté 'Gigi' car il a beaucoup d'expérience. La Juve a une grande expérience sur la scène européenne. Dans mon esprit, c'est un cran au-dessus du PSG."

L'international français arrive en même temps qu'un nouveau coach, Maurizio Sarri, et sera en concurrence avec un autre tricolore, Blaise Matuidi, pour une place dans l'entrejeu.

"Je n'ai pas encore parlé avec le coach Sarri. Mais les personnes que j'ai rencontrées m'ont fait très bonne impression. Je pense que le coach correspond à ce club. A partir de là, je suis sous ses ordres, et je pense que c'est une des meilleures décisions que le club ait prises pour accompagner l'équipe. Je pense que ça va aller très bien."

Au point de pousser Matuidi sur le banc ? "Blaise, c'est quelqu'un que je connais très bien. On s'entend très bien. J'arrive dans un nouveau club avec beaucoup de concurrence et c'est très bien, c'est ce qu'il faut. Que ce soit avec Blaise ou quelqu'un d'autre, ça ne change rien, notamment dans l’affection que j'ai pour lui."

Avant de laisser une porte entrouverte à l'équipe de France, en fonction de ses performances en noir et blanc. "Ma décision était juste de ne pas être réserviste à la Coupe du monde. Je reste un joueur français, sélectionnable. Mes performances, si elles sont bonnes, feront que je suis disponible ou pas pour le sélectionneur."

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