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Les droits TV internationaux de la Serie A doublés à 371 millions d'euros

Les droits TV internationaux de la Serie A ont été attribués mardi à l'agence IMG et à la RAI pour un total de 371 millions d'euros par an pour la période 2018-2021, soit le double de la période précédente, a annoncé la Ligue italienne de football.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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Les droits TV de la Serie A doublés à 371 millions d'euros.  (ALESSIO MORGESE / DPPI MEDIA)

Selon la Lega Serie A, l'agence IMG a obtenu les droits mondiaux du championnat alors que la RAI a reçu le lot concernant les "communautés italiennes à l'étranger". "Nous avons établi la valeur du football italien, en doublant les recettes obtenues par la Lega Serie A lors de la précédente vente", a déclaré Carlo Tavecchio, président de la fédération italienne et qui occupe actuellement par intérim les fonctions de président de la Ligue.

Sur la période 2015-2018, les droits TV internationaux de la Serie A s'élevaient en effet à 186 millions d'euros par an. En ce qui concerne le marché domestique, les droits se montent à 945 millions d'euros par an sur la période 2015-2018. "C'est une très grande satisfaction car notre football se positionne en troisième place en terme de valeur économique, derrière la Premier League et la Liga et dépassant de beaucoup la Bundesliga", a de son côté estimé Luigi Di Servio, responsable de l'agence de marketing sportif Infront, qui conseille la Lega Serie A dans le dossier des droits TV. Ce résultat a également été jugé satisfaisant par l'administrateur délégué de la Juventus Turin Giuseppe Marotta. "L'objectif est désormais de valoriser une marque qui est en elle-même très forte mais qui a peut-être perdu un peu de brillant ces dernières années", a-t-il déclaré.

Le président de Naples Aurelio De Laurentiis, en conflit avec Infront, s'est au contraire montré très critique. "Etre autour de 350 ou 360 millions, c'est totalement ridicule. On savait qu'on aurait des offres suffisantes pour l'appétit de certains clubs, mais qui empêcheront les cinq plus importants de devenir compétitifs pendant les quatre prochaines années", a-t-il dit.

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