Quelles sanctions après les violences du match Italie-Serbie ?
Des mesures de prévention auraient dû être prises par les autorités de Belgrade, a estimé le porte-parole de l'Observatoire national sur les manifestations sportives, Roberto Massucci.
_ Selon lui, l’Italie n’a en effet reçu aucun avertissement concernant la présence de supporteurs violents qui ont contraint mardi l’arbitre de la rencontre Italie-Serbie, comptant pour les éliminatoires de l'Euro 2012, à arrêter le match.
Un match qui n’a donc duré que 6 minutes, avant que les hooligans serbes, en majorité des "ultras", ne se mettent à lancer des fumigènes sur la pelouse et sur les supporteurs italiens. S’en sont suivis des affrontements avec les policiers qui ont fait 16 blessés, dont deux graves.
Dix-neuf supporteurs serbes ont été incarcérés à leur retour de Gênes tandis que le ministre des Affaires étrangères italien, Franco Frattini, recevait " les excuses formelles " de son homologue serbe, Vuk Jeremic, qui a également promis "d'intensifier la rechercher des responsables et de capturer les criminels qui seront punis pour l'exemple".
Sur le plan sportif, la commission de discipline de l'UEAFA, qui a ouvert une enquête, se réunira le 28 octobre pour décider d'éventuelles santions sportives. La Serbie risque d'avoir match perdu 3-0, ainsi qu'une suspension pour ses matchs à domicile, voire l'exclusion des qualifications à l'Euro-2012. Son président, Michel Platini, a rappelé qu'il prônait " la tolérance zéro " pour la violence dans les stades.
_ L'Italie pourrait également être sanctionnée en temps qu'organisatrice de la rencontre.
Cécile Mimaut, avec agences
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