Y a-t-il de la place pour un autre club de football que le PSG dans la capitale française ?
Le Red Star et le Paris FC, qui évoluent en Ligue 2, rêvent de prendre davantage la lumière. Loin d’imaginer rivaliser financièrement avec le PSG, ils étudient l’ouverture de leur capital aux investisseurs étrangers.
Le club historique de Saint-Ouen, le Red Star, et le Paris FC qui s’entraîne au stade Charletty, ambitionnent de profiter du chantier du Grand Paris pour s’imposer dans le coeur des supporters. Pour l’avocat fiduciaire, Didier Poulmaire, c’est justement le moment de foncer.
Pour moi, le PSG a créé le potentiel d’une rivalité au même titre que ce qu’on peut trouver en Angleterre quand les Manchester s’affrontent ou en Italie quand l’AC Milan affronte l’Inter. Et ça, ce n’était pas valable il y a quelques années.
Didier Poulmaire, avocat fiduciaireà franceinfo
Nous sommes courtisés, confirme le président du Paris Football Club, Pierre Ferracci. "Il y a aujourd’hui des fonds américains, des fonds chinois, des fonds de toutes origines qui s’intéressent aux clubs parisiens. Moi, j’essaie de bâtir une solution qui est régionale, nationale et européenne parce que je pense qu’elle a du sens."
Le Red Star, fondé en 1909, compte sur 2019 pour prendre un nouveau départ. Le président, Patrice Haddad, pense qu’aujourd’hui, "les collectivités ne peuvent plus accompagner le développement de grands clubs. Il faut que les clubs, et surtout dans la région parisienne, soient à vocation privée".
Le PSG est un blockbuster et il le restera et nous, nous serons plutôt un film d’auteur.
Patrice Haddad, le président du Red Starà franceinfo
Le PFC et le Red Star veulent exploiter une fibre populaire et authentique en s’appuyant si possible sur des enseignes françaises de la grande distribution de la construction ou de la téléphonie.
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