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PSG - Waasland-Beveren : Neymar, une heure à toute allure

Déjà très en vue face au Havre (0-0) dimanche, Neymar a confirmé lors de la facile victoire du PSG face à Waasland-Beveren (7-0) qu’il était déjà prêt physiquement. A nouveau buteur, le maître à jouer brésilien a été dans tous les coups malgré une maladresse à la finition.
Article rédigé par Théo Gicquel
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
  (IAN LANGSDON / EPA)

Il avait joué 45 minutes dimanche pour la reprise du Paris Saint-Germain dimanche face au Havre. Il en a cette fois eu 60 à sa disposition, à cheval sur deux quart-temps de 30 minutes, pour éclabousser à nouveau la rencontre de son talent.

En une heure de jeu face à la modeste équipe de Waasland-Beveren, lanterne rouge du championnat belge et condamnée à la relégation, Neymar a été impliqué sur les quatre buts inscrits par l’équipe des titulaires en première mi-temps : rusé en forçant Aleksandar Vukotic au contre-son-camp sur le premier but (21e), accroché dans la surface avant se faire justice lui-même sur le deuxième (28e). Sur le troisième but (47e), il s'est mué en passeur décisif malicieux pour Mauro Icardi, avant de décaler du bout du crampon la balle pour Kylian Mbappé sur le quatrième (60e). Un but, une passe décisive : dans tous les bons coups, le Brésilien a régalé, faisant parler sa justesse technique pour emmener à nouveau le PSG dans son sillage.

Une finition en chantier, un altruisme en progrès

Parisien le plus en vue sur l’ensemble des deux quart-temps disputés, Neymar a encore fait étalage de sa complicité technique avec Mbappé, combinant (surtout en début de match) avec le Français dans les petits espaces face à un adversaire venu, il est vrai, en victime expiatoire. L’impression collective laissée au Havre s’est confirmée : le Brésilien est plus concerné par les autres, le troisième but en atteste : Icardi, auteur de deux face-à-faces ratés très étonnants pour un finisseur de sa trempe, semble alors presque dans le doute. Au lieu de punir une deuxième fois Pirard sur un penalty direct, "Ney" décale subtilement la balle en avant pour l’Argentin qui cette fois ne se fait pas prier. 

Physiquement, Neymar n’a pas semblé marquer le pas lors du deuxième quart-temps, au moment où par exemple Mbappé a été beaucoup moins trouvé par ses partenaires. Au cœur du jeu, le Brésilien a pu compter sur le relais d’Angel Di Maria pour multiplier les courses et les frappes, mais sans jamais trouver la faille dans le jeu.

Pêché de gourmandise

A 3-0, tamponné plus tôt par Djihad Bizimana, créant la première altercation du match, Neymar a commencé à pêcher par gourmandise et facilité. Côté pile, des gestes d’une technique folle comme cet enchaînement feinte de corps-passe aveugle, et côté face une désinvolture caractéristique attisant une tension inutile dans un match comme celui-là. Questionné sur l’engagement parfois important à son encontre, le Brésilien n’en a pas tenu rigueur. "Ça fait un petit peur, on est là pour un match amical et ce genre de choses n’a pas lieu d’être. Il faut faire attention. Mais nous avons aussi mis de l’engagement, donc il n’y a pas de problème", racontait-il souriant au micro de BeIn Sport à sa sortie pour laisser place à la deuxième équipe. Avant de se projeter sur les grands projets de l'été parisien. "Très content de revenir enfin jouer à la maison avec un peu de public. On se prépare pour arriver au maximum et ensuite ce seront les finales, le reste n’importe pas beaucoup."

Finalement, une nouvelle partition convaincante pour celui que tous les Parisiens espèrent enfin à son zénith avant les trois rendez-vous clés de l’été : contre Saint-Etienne, en finale de la Coupe de France (24 juillet), contre Lyon en Coupe de la Ligue (31 juillet), et enfin contre l’Atalanta Bergame le 12 août en quart de finale de la Ligue des champions.

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