Match Benfica-PSG à Lisbonne : des supporters parisiens dénoncent des palpations "choquantes" à l'entrée du stade
Les récits font état, au delà des tensions entre forces de l'ordre et fans, de mains glissées dans les sous-vêtements et de passages appuyés sur des parties intimes lors de la fouille corporelle subie par plusieurs supporters.
Plusieurs supporters du PSG, venus voir leur équipe jouer à Lisbonne mercredi soir, ont affirmé ce vendredi à France Bleu Paris avoir souffert de palpations déplacées de la part des services de sécurité du club portugais, allant jusqu'à "l'agression sexuelle", selon certains.
Les récits recueillis par France Bleu font état, au delà des tensions entre forces de l'ordre et fans, de mains glissées dans les sous-vêtements et de passages appuyés sur des parties intimes lors de la fouille corporelle subie par plusieurs des 3 200 supporters du Paris Saint-Germain présents ce soir-là, hommes comme femmes.
"Le goût amer d'avoir été traitée comme des animaux"
Candice, 24 ans, raconte : "Tout d'abord, on commence par toucher mon soutien-gorge, puis on m'a mis la main à l'intérieur de mon sous-vêtement pendant une bonne minute, avant de me mettre la main longuement dans mon entrejambe. Tout ceci était très désagréable, je suis sortie de là choquée". Une autre supportrice a fait une témoignage semblable, comparant la palpation à "une gynécologue qui me fouillait la culotte", avec "le goût amer d'avoir été traitée comme des animaux". "Si j'avais su parler portugais, j'aurais pu porter plainte pour agression sexuelle", ajoute-t-elle.
Contacté par France Bleu Paris, le club parisien n'a pas encore officiellement réagi mais a affirmé avoir "été alerté" d'agissements "parfaitement inacceptables et indignes", et a lancé un appel à témoignages. En parallèle, les fans peuvent déposer plainte dans le commissariat de leur choix. La sécurité du stade du Benfica est connue des fans portugais pour être coutumière de faits similaires. C'est la deuxième fois depuis le début de la Ligue des champions qu'elle est mise en cause.
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