Ligue des champions : le PSG fait chuter le FC Barcelone
Jusque-là invaincus en championnat comme en C1, les Blaugranas ont ainsi relancé dans la course à la première place du groupe, synonyme de qualification directe pour les quarts de finale, un adversaire qui ne les avait jamais battus par le passé (victoires barcelonaises 33-29 et 38-28 lors de la saison 2013-2014, en phase de poule). Après six journées, les deux ogres européens, grands favoris pour la victoire finale, émargent désormais tous deux à 10 points (5 victoires, une défaite), trois devant les Allemands de Flensburg-Handewitt.
"On a fait un grand match"
Mais que ce fut compliqué! Les Parisiens ont longtemps buté sur la rugueuse défense barcelonaise malgré le réalisme de Luka Karabatic (5 buts) et Nedim Remili (8 buts chacun). Même le virevoltant Luc Abalo a été muselé, limité à 3 réalisations, tandis que Nikola Karabatic s'est contenté de 2 buts face à ses anciens partenaires. "On a fait un grand match. Ca a commencé surtout par la défense, c'est là qu'on a fait la différence en plaçant de la bonne aggressivité physique. C'est nous qui avons donné le ton de ce match, on n'a pas laissé le Barça dicter le rythme, c'était important", a expliqué Nikola Karabatic. "On a fait une deuxième période parfaite: on a su trouver les solutions rapidement, surtout quand ils ont changé de défense", a-t-il ajouté. Il faut dire que les Parisiens sont tombés sur un grand Borko Ristovski, auteur de parades décisives devant Uwe Genseimer (14e), Nikola Karabatic (21e) ou Luka Stepancic (29e).
Menés 10-6 à la 20e minute, les Blaugranas ont d'ailleurs prouvé qu'ils étaient une grande équipe en revenant à 11-10 moins de cinq minutes plus tard pour mettre la pression sur le PSG. A 15-12 à la pause d'une match de haut niveau à défaut d'être spectaculaire, la balance pouvait pencher des deux côtés. Elle a finalement offert ses faveurs à un PSG conquérant, qui aura tout de même mis quatre minutes à trouver la faille en première période. Même avec les retours de Daniel Narcisse et Xavier Barrachet, le club de la capitale n'a pas semblé aussi dominateur qu'en championnat. Il faut dire que le Barça et ses 9 titres continentaux n'est pas n'importe qui.
"Toujours plus compliqué contre ses amis"
Les Français de Barcelone ont d'ailleurs brillé : Dika Mem (5 buts) et Thierry N'Guessan (3 buts) ont causé pas mal de problèmes aux Parisiens en l'absence de Cédric Sorhaindo, victime d'une lésion musculaire à la jambe droite. "C'est toujours plus compliqué contre ses amis, ils savent ce que je fais, moi, je sais ce qu'ils font. En première période, ils ne me laissaient pas tirer, ils venaient systématiquement fermer, même si j'étais passé. Il y avait penalty mais ils s'en fichaient...", a souri Nikola Karabatic.
"C'est le jeu. C'était un match très dur dans le bon sens du terme, avec beaucoup de respect."
Après la victoire surprise de Plock sur Kiel (24-22), les autres rencontres de la poule ont vu le vice-champion d'Europe Vezsprem s'imposer de justesse devant Bjerringbro-Silkeborg (30-29) et Flensburg-Handewitt aller en Suisse battre Kadetten Schaffhausen (26-29).
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