Ligue des Champions: le PSG confirme face à Flensburg, Montpellier gagne enfin
Quatre jours après avoir battu très difficilement le champion de la Bundesliga à Coubertin (29-28), les Parisiens ont confirmé leur supériorité par un deuxième succès bien plus facile, dans une salle où il avait pourtant perdu deux fois lors de ses trois derniers voyages. Après avoir encaissé le premier but, seul moment du match où ils ont été menés, les champions de France ont même fait cavalier seul en s'appuyant sur une défense de fer et sur l'efficacité en attaque du Danois Mikkel Hansen (6 buts) et de l'Allemand Uwe Gensheimer.
Paris en mode démonstration
Le premier artisan de la victoire a été l'inusable Thierry Omeyer, infranchissable en début de match. Le gardien, âgé de 42 ans, jouait pourtant avec un bandage à la main gauche après s'être légèrement blessé à l'entraînement. Il portait seul la responsabilité de la cage parisienne car l'Espagnol Rodrigo Corrales était indisponible à cause d'une entorse à la cheville.
En l'absence de Nikola Karabatic, écarté pour plusieurs mois à la suite d'une opération à un pied, l'entraîneur espagnol Raul Gonzalez n'hésite pas à innover en faisant par exemple jouer Nedim Remili au poste de demi-centre. Le résultat est plus que probant. Depuis sa défaite dans le tout premier match de l'année, au Trophée des champions, le PSG n'a enregistré que des victoires, à l'exception d'un nul en championnat à Nîmes. En Ligue des champions, son bilan est impeccable, 8 victoires en 8 matches. En s'imposant chez les deuxièmes, les Hongrois de Szeged, dans dix jours, il ferait un grand pas vers son premier objectif de la saison, la première place du groupe, qui offre un ticket direct pour les quarts de finale.
Montpellier... enfin !
Les Montpelliérains avaient effectué le plus mauvais départ d'un champion en titre en perdant six de leurs sept premières rencontres, dont la dernière à Mannheim. Le MHB s'est relancé dans la course à la qualification pour la phase finale. Toujours dernier, il rejoint toutefois les Suédois de Kristianstad et revient à une longueur des Biélorusses de Brest. Ces deux équipes doivent jouer leur match de la 8e journée ce week-end. Montpellier doit laisser deux rivaux derrière lui pour poursuivre son parcours.
Obligés de marquer des points pour continuer à y croire, les hommes de Patrice Canayer ont parfaitement entamé la rencontre. Menant rapidement 5 à 1, ils ont toujours conservé un matelas d'avance grâce au jeune Melvyn Richardson et au vétéran Michaël Guigou (7 buts chacun), revenu récemment après une longue absence."On n'avait plus le choix, il fallait absolument gagner contre cette équipe qui nous avait fait très mal la semaine dernière. On ne s'était pas reconnu là-bas. Il fallait montrer un autre visage à notre public", a déclaré Richardson. Les Montpelliérains joueront un match crucial dans dix jours à domicile contre Kristianstad. La victoire sera de nouveau indispensable.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.