Le PSG débute bien la Ligue des Champions
C'était la deuxième année de suite que le PSG et Skopje se retrouvaient en Ligue des Champions. La saison passée, les Parisiens s'étaient inclinés en Macédoine (28-26), mais s'étaient vengés à Paris lors du match retour (32-29). Après sa large victoire sur Cesson-Rennes (35-19) en championnat voici quatre jours, le PSG a surfé sur la vague pour l'emporter chez le quart de finaliste de l'épreuve la saison passée. Il faut dire que les Macédoniens devaient se passer de Renato Vugrinec, deuxième meilleur buteur de la dernière compétition (95 buts), suspendu.
Les Parisiens, très inconstants la saison passée, ont bien géré leurs temps faibles, notamment en fin de première période, et ont su forcer leur destin dans les cinq dernières minutes. Le Metalurg, qui aligne une équipe rajeunie par rapport à l'an passé, et qui était privé de son arrière droit vedette Renato Vugrinec, reste une équipe redoutable sur son sol. Le PSG est bien entré dans le match (7-3, 13e), avec une défense centrale solide autour de Marko Kopljar et surtout de Zacharia Ndiaye, de retour dans l'équipe après avoir été blessé pendant plus d'un an. Un temps mort pris par Lino Cervar a remis les Macédoniens sur les rails. Ils ont profité d'un manque de tranchant des Parisiens en attaque puis d'un deux minutes infligé à William Accambray pour revenir (7-8, 20e). Le score est resté accroché jusqu'à la pause, le jeu d'attaque des Parisiens manquant un peu de vitesse, de mouvements et de prises d'initiative. Mais le PSG n'a jamais laissé partir le Metalurg.
Au retour sur le parquet, il s'est montré plus patient pour trouver des solutions sur les côtés avec Samuel Honrubia et Luc Abalo. En comparaison à la saison précédente, le PSG dispose aussi d'une arme nouvelle, avec Thierry Omeyer. Le gardien de l'équipe de France a eu un impact direct sur le résultat. Ce sont ses arrêts qui ont permis aux Parisiens de créer un vrai break sur une contre-attaque conclue par Kopljar, le Croate profitant du repli approximatif des Macédoniens (20-17, 44e). Mikkel Hansen est ensuite allé provoquer un deux minutes, qui a permis à Robert Gunnarsson, très combatif au pivot, d'en finir pour de bon avec les Macédoniens (25-21, 27e).
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