Le PSG assure sa 2e place
Les champions de France ont livré l'un de leurs matches les plus accomplis de la saison, pour finir là où on les attendait : deuxièmes derrière l'inaccessible FC Barcelone. Le PSG n'aura pas évité quelques ornières tout au long de son parcours, mais on ne retiendra que le classement final. Avec cette deuxième place, il évitera les adversaires les plus dangereux en huitièmes de finale. Le club parisien n'aura ainsi pas à en découdre avec l'un des redoutables représentants de la Bundesliga, le Championnat d'Allemagne. Il lui faudra seulement être un peu chanceux au tirage mardi pour éviter le club polonais de Kielce, probable troisième du groupe B, qui avait pris la troisième place de la compétition il y a un an. Les autres adversaires potentiels des Parisiens, les Slovènes de Celje ou de Gorenje Velenje, ou les Danois d'Aalborg, sont moins à craindre.
Face au Vardar, le PSG a fait preuve d'une efficacité rarement vue cette saison. Il a joué un match plein pendant 60 minutes, sans montrer la fâcheuse tendance à se déconcentrer qui le caractérise si souvent. Le premier quart d'heure de chaque période a été un exemple extrêmement encourageant du handball flamboyant que cette équipe est capable de produire, dès lors qu'elle a décidé de s'engager pleinement et de jouer ensemble. Les Parisiens, qui restaient sur une humiliation à Barcelone (28-38), ont pris le match par le bon bout, avec un jeu d'attaque d'une grande fluidité. Pendant que Patrice Annonay se montrait impeccable dans ses cages, ses coéquipiers prenaient le large grâce aux tirs lointains de Mikkel Hansen, ou aux arabesques de Luc Abalo (11-6, 13e). Quelques pertes de balle et un repli défensif incertain empêchaient les Parisiens de basculer avec une avance plus importante à la pause (15-12).
Mais ils revenaient avec le mors aux dents sur le parquet. Avec un Antonio Garcia sur un nuage à son poste d'arrière gauche, le PSG punissait le Vardar d'un 10-3 en 14 minutes (25-16, 44e). L'impact de l'Espagnol témoignait de la confiance nouvelle accordée par Philippe Gardent à ses remplaçants. L'entraîneur parisien, qui avait jusque-là fait le choix de limiter la concurrence, semble avoir revu sa philosophie. Ses hommes l'ont remercié en ne baissant pas la garde jusqu'à la dernière minute, faisant même le show avec Abalo notamment, pour délivrer un message d'espoir pour la suite de la saison.
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