Le match à l'extérieur, principale maladie de ce PSG version Emery
Après le nul à Montpellier (0-0), le 23 septembre dernier, la victoire difficilement obtenue à Dijon (2-1), le match nul miraculeux à Marseille (2-2), la défaite à Strasbourg (2-1), puis celle au Bayern (3-1), et un revers ce dimanche à Lyon (2-1), le constat est clair : le PSG est malade à l’extérieur. Une maladie qu'il va falloir soigner sous peine d'être sanctionné lors de la double confrontation face au Real Madrid (les 14 février et 6 mars prochain) en huitième de finale de la Ligue des Champions.
Le titre en Ligue des Champions passe par là
Car si les Parisiens ont réussi à finir premier de leur groupe, avec 15 points sur 18 possibles, battant même le record de buts inscrits en match de poule (25), le match retour perdu à Munich a montré une difficulté récurrente pour Paris : il ne maîtrise pas son sujet dès qu'il évolue à l'extérieur. Et les hommes d’Unai Emery vont devoir corriger cela car, mine de rien, le titre en Ligue des Champions devrait se jouer là. La victoire étincelante (4-0) face au FC Barcelone lors des huitièmes de finale aller de la Ligue des Champions la saison dernière en est la preuve. Malgré une véritable leçon donnée au club catalan à domicile, les Parisiens se sont cassés les dents au retour 6-1 sur la pelouse du Camp Nou.
Emery, spécialiste à domicile mais désastreux à l'extérieur
Alors, d’où vient le mal parisien ? La réponse tient en un nom : Unai Emery. Quand il débarque au Paris Saint-Germain en 2016, le technicien basque présente dans ce domaine une statistique alarmante. En 2016, avec Séville, il n’avait remporté aucun match loin de Sànchez Pizjuàn. D’ailleurs, les Andalous avaient été la seule équipe des 5 grands championnats à n’avoir jamais gagné à l’extérieur. Depuis qu'il est sur le banc du PSG, les Parisiens ont perdu à 9 reprises. À chaque fois, ils évoluaient à l’extérieur. Limites mentales ou faillites collective, problèmes tactiques ou manque de motivation, une chose est sûre : les coéquipiers de Marquinhos devront rapidement trouver la solution pour laisser cette fébrilité au vestiaire et être aussi efficace qu’à domicile. Sinon...la remontada aura encore lieu.
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