Une réunion de crise après les violences à Paris après lesacre du PSG. La direction du club, la Ligue de football professionnel, lapréfecture de police, la ville de Paris et le ministre se sont retrouvés pourtirer les premiers enseignements de ces débordements. Au cœur de la polémique,le choix du Trocadéro pour organiser la remise du trophée et l'opposition quiaccuse les autorités – à commencer par Manuel Valls – d'avoir sous estimer lesrisques.Àl'issue de cette réunion, Jean-Claude Blanc, le directeur général du PSG aestimé que "la responsabilité est partagée. On ne peut pas dire que tout a été bien fait, sinoncela se serait passé différemment. Mais il est de plus en difficile d'organiserdes manifestations autour du sport dans Paris sans voir ces phénomènes quidépassent largement le cadre du football, du PSG et du sport". Denombreuses réunions de préparationSelonJean-Claude Blanc, la réunion de mardi a servi à "analyser la dynamiquedes évènements d'hier (...) Nous avions préparé de longue date cette opération, avec la Préfecturede police, la Ligue. De nombreuses réunions de préparation ont été tenues. Maisla dynamique des événements d'hier n'a pas permis aux nombreux supporters devivre cet évènement".Interrogésur le sujet tout au long de la journée, Manuel Valls a défendu le dispositifpolicier engagé. Leministre a notamment assuré sur TF1 que les policiers "étaient largement nombreux,mais ces scènes de guérilla montrent combien l'ordre public est quelque chosede difficile". Il a cependant annoncé qu'il avait demandé un "rapportprécis sur les événements". Plus de 40 personnesinterpelléesL'enquêtese poursuit pour tenter de retrouver les auteurs des violences de lundi soir. Huit jeunes soupçonnésd'avoir participé aux graves incidents qui ont émaillé la célébration du titrede champion de France du PSG ont été interpellés dans la nuit de lundi à mardien Seine-Saint-Denis etdans le Val-d'Oise. Plusieurs d'entre eux portaient des objets volés la veilleau soir dans des magasins ou à des supporters.Au total, 42 personnes,presque toutes majeures, ont été placées en garde à vue pour des outrages, desviolences sur policiers et des vols aggravés. Les premières comparutions devraientavoir lieu dès mercredi après-midi.