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PSG-OM (2-0) : Paris sans trembler

Deux buts d'Ibrahimovic sanctionnent la différence de niveau entre Parisiens et Marseillais.

Pierre Godon

France Télévisions

Publié le 27/02/2013 22:52 Mis à jour le 28/02/2013 06:57

Temps de lecture : 2min

Le joueur du Paris Saint-Germain David Beckham, au centre, lors d'un match en 8e de finale de la Coupe de France, le 27 février 2013 à Paris. (MIGUEL MEDINA / AFP) — Le joueur du Paris Saint-Germain David Beckham, au centre, lors d'un match en 8e de finale de la Coupe de France, le 27 février 2013 à Paris. (MIGUEL MEDINA / AFP)

Le score est le même, mais l'impression générale du match est très différente. Autant l'OM avait posé beaucoup de difficultés dimanche 24 février aux Parisiens, vainqueurs 2-0, autant mercredi 27 février, la différence entre les deux équipes a bien plus sauté aux yeux (2-0 encore). David Beckham, titulaire pour la première fois sous ses nouvelles couleurs, a effectué un match très propre. La rencontre a délivré d'autres enseignements :

Le duel Ibrahimovic-Barton

Les deux joueurs les plus volcaniques sur la pelouse du Parc des Princes ne se sont pas ratés. Un accrochage en fin de première période a donné lieu à une scène de mime surréaliste. Où l'on voit que Joey Barton se moque de la taille du nez de l'attaquant suédois. Replay :

Le vainqueur du duel, c'est l'attaquant suédois, qui a marqué son cinquième but contre l'OM, en trois rencontres.

Le PSG joue toujours en contre

S'il n'a pas été dominé comme lors du match précédent, le PSG n'a jamais été aussi dangereux que quand il a placé des contre-attaques dans le dos de la défense marseillaise. Le premier but est venu d'une longue ouverture de Chantôme, devant sa surface de réparation, pour Ibrahimovic, qui s'est défait d'un défenseur marseillais avant d'ajuster Mandanda.

PSG-OM : le but d'Ibrahimovic (Francetv info)

... quand le second sanctionne une défense de Marseille complètement prise à revers. La faute évitable de Jérémy Morel occulte le fait que l'arrière garde marseillaise était encore en grande difficulté face aux flèches de l'attaque parisienne.

L'OM trop Valbuena-dépendant

Le petit milieu marseillais n'a pas ménagé ses efforts tout au long de la partie. Mais il a bien moins pesé sur le jeu que lors du précédent match. Surveillé de près par les milieux défensifs marseillais, il n'a pas pu trouver des décalages. Résultat : l'OM ne s'est pratiquement créé aucune occasion, à l'exception d'une frappe lourde de Gignac bien captée par Douchez. L'OM n'a plus que le championnat à jouer, et une place sur le podium à sauver.

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