Premier League : Service minimim pour Manchester City face à Arsenal, dans un choc soporifique
Entre le Manchester City de Pep Guardiola, et les Gunners de son ancien adjoint Mikel Arteta, on s’attendait à un feu d’artifice comme la Premier League sait en offrir. On a eu le droit à une servie de pétards mouillés, tirés par deux équipes franchement peu enflammées. Côté City, Guardiola avait opté pour un système tactique hybride, difficile à lire, pour surprendre son ancien adjoint. Ce qui a semblé piéger ses propres joueurs, privés du chef d'orchestrer De Bruyne. En face, Arteta se passait de Lacazette. Résultat : les vingt premières minutes se sont transformées en long, très long round d’observation entre deux blocs habiles avec le ballon, mais bien pressés par l’adversaire.
De l'ennui, encore de l'ennui
Heureusement, les Citizens ont pu compter sur un maître artificier de choix avec Riyad Mahrez. Après une première tentative enroulée dans les premiers instants du match, l’ailier Algérien de City s’essayait une deuxième fois, du droit, sans succès (6e). Puis : plus rien jusqu’à un décalage initié par… Riyad Mahrez. Le long de sa ligne, il servait plein axe Agüero dans un intervalle ultra précis. L’Argentin pouvait décaler Foden dont la frappe était repoussée dans les pieds de Sterling. Seul au point de penalty face au but vide, l’Anglais n’avait plus qu’à assurer le coup (1-0, 22e). Et puis ? Plus rien encore, hors une nouvelle tentative de Mahrez (33e), avant qu’Arsenal ne dégaine enfin par Saka, écœuré par l’épaule d’Ederson (39e).
De retour des vestiaires, la situation ne s’est guère améliorée. Un centre d’Aubameyang vers Pépé, imprécis de la tête (45e), a pourtant fait croire à un réveil des Gunners, mais non. Alors dix minutes plus tard, Riyad Mahrez a encore tenté d’enrouler avec son pied gauche, au sol cette fois. Mais Leno était vigilant. La suite ? Une longue période de possession stérile des deux côtés. Un spectacle indigent, comme la Premier League en offre rarement, et encore moins lors de choc entre cadors.
Joao Cancelo tentait bien une percée côté droit, mais sa frappe fuyait le cadre (76e). En l’absence de Kevin De Bruyne, les Mancuniens paraissaient bien inoffensifs. Et ça, David Luiz le sentait. L’ancien parisien tentait une montée dont il a le secret, avant de centrer parfaitement vers le point de penalty : seul hic, Aubameyang n’est pas un joueur de tête, et la tentative faisait pschitt. Finalement, ils ont assuré le principal en s’imposant 1 à 0 contre Arsenal. Quatorzième au coup d’envoi, City s’en contentera. Incapable de gagner sur la pelouse d’un membre du Big 6 depuis 5 ans, Arsenal attendra encore un peu.
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