Mourinho n'a pas compris son expulsion
"C'est l'occasion de voir la personnalité de M. Foy parce que j'ai hâte de savoir ce qu'il mettra sur moi dans son rapport, a commencé le Portugais, passablement remonté. Si j'ai été exclu parce que j'étais sur le terrain, je me demande pourquoi les autres ne l'ont pas été, surtout le joueur qui en a agressé un autre". Une échauffourée a éclaté en fin de match lors d'un duel musclé de Ramires sur un adversaire et, après l'exclusion du Brésilien, plusieurs représentants des deux camps ont tenté de pénétrer sur la pelouse.
"J'étais sur le terrain, comme dix autres personnes"
"J'étais sur le terrain, mais comme environ dix autres personnes. Il y avait moi, mes adjoints, Paul Lambert (entraîneur de Villa, ndlr), ses adjoints. Nous étions tous en train de calmer les choses. Et il y avait aussi Agbonlahor qui est venu agresser Ramires par derrière. Il a quitté le banc et il a tiré Ramires par le cou", a assuré l'entraîneur des Blues. "J'ai essayé deux fois de parler à l'arbitre. Sur le terrain et dans les vestiaires. Je lui ai demandé poliment s'il avait cinq secondes et il a refusé. Je ne commenterai pas les incidents lors du match. Je ne préfère pas. Si je le fais, je vais avoir des ennuis. Je ne souhaite pas faire quelque chose que je n'ai pas le droit de faire. Je ne veux pas être accusé de nuire à la réputation du jeu", a-t-il conclu.
Plus tôt, Willian avait également été exclu (68) après un deuxième avertissement et Aston Villa en a profité pour prendre l'avantage (82), mettant fin à 14 matches sans défaite de Chelsea en Championnat. "Nous ne sommes pas dans la course au titre. Nous sommes dans une course aux matches", a toutefois à nouveau assuré comme ces dernières semaines l'entraîneur du leader, qui compte six points d'avance sur Manchester City après la 30e journée.
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