Les Gunners coulent à Liverpool (5-1)
Une démonstration. Une humiliation. Arsène Wenger avait la mine des mauvais jours. A Anfield Road, l'entraîneur d'Arsenal a vu ses troupes voler en éclats. Une ouverture du score très précoce de Skrtel (1e), qui doublait la mise (10e), suivi de près par Sterling (16e), puis Strridge (20e), voilà comment le match entre Liverpool et Arsenal a été plié en vingt minutes. Pour la petite histoire, Sterling a également doublé la mise (52e) avant qu'Arteta ne réduise le score sur penalty (69e).
Cette claque peut avoir de lourdes conséquences pour Arsenal. Car ce soir, Manchester City et Chelsea peuvent s'emparer du trône du championnat anglais en cas de victoire. Et en s'inclinant chez les Reds, les Gunners ont relancé leurs adversaires dans la quête à l'une des trois premières places. Certes, les coéquipiers de Sakho demeurent à cinq longueurs de leurs vaincus, mais ces derniers doivent désormais se remettre de cette humiliation.
"On a joué trop ouvert"
Pour Arsène Wenger, ce revers dans des largeurs aussi larges que le dernier, il y a 11 matches mi-décembre contre City (6-3), a de quoi être inquiétant et rappelle que depuis fin octobre ses hommes sont plus sérieux et appliqués que réellement flamboyants. Son équipe, qui recevra Manchester avant de rejouer Liverpool en coupe puis d'accueillir le Bayern, vient en effet d'entrer d'une bien mauvaise façon dans une zone de turbulences. Ils restaient sur deux victoires à Anfield et n'avaient perdu qu'une fois lors de leurs 13 derniers matches contre Liverpool. "Ce match interpelle, il faudra répondre mercredi", a déclaré Wenger à l'issue de la rencontre. Beaucoup de questions se posent et il y a beaucoup de réponses à trouver. Je comprends complètement que les gens se posent des questions sur nous mais ce qui est important, ce n'est pas ce que pensent les gens, c'est comment on répond mercredi. C'est ça qui compte, il n'y a que ça à faire. Aujourd'hui c'est très décevant, mais il ne faut pas perdre notre confiance. On s'est fait prendre, on a joué trop ouvert. Chaque accélération était fatale. On a fait preuve de naïveté. On n'a tout simplement pas été assez bon aujourd'hui. Il vaut peut-être mieux que je ne parle pas trop, que l'on rentre à la maison."
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