Chelsea anesthésie Arsenal
Arsène Wenger n'a pas pu prendre sa revanche face à Jose Mourinho. Régulièrement mis en boîte par le Portugais, le coach d'Arsenal rêvait sans doute secrètement de ralentir le sacre programmé des Blues, tout en sécurisant sa 2e place au classement. Hélas pour l'Alsacien, ses joueurs n'ont pas pu enchaîner une neuvième victoire de rang. La faute à la science défensive des Mourinho Boys, plus que jamais en position de force pour décrocher le 5e titre de leur histoire.
Pas de prise de cravate entre les deux entraîneurs, pas de buts, (presque) pas d'occasions... La première période n'aura pas généré le lot d'émotions espérées. Entre des Blues tellement sûrs de leur fait et de leur défense, et des Gunners au collectif retrouvé mais inoffensifs dans la surface adverse, le derby londonien a largement déçu. Le public de l'Emirates a ainsi passé plus de temps à siffler Cesc Fabregas, de retour sur la pelouse qui l'avait fait roi d'Arsenal, qu'à frissonner devant le spectacle proposé. Chelsea avait de toute façon annoncé la couleur en se présentant sans véritable avant-centre puisque Drogba restait sur le banc alors même que Diego Costa et Rémy étaient absents.
Pas de jaloux sur les pénalties
En dépit d'intentions clairement défensives, Chelsea ne se privait pas d'exploiter les rares contres qui se présentaient. Fabregas en profitait pour lancer Oscar, qui lobait Ospina venu à sa rencontre avant de percuter violemment le Brésilien. Bellerin, revenu en catastrophe, sauvait sur sa ligne dans la confusion générale (16e). Une confusion prolongée par deux penalties peut-être oubliés, l'un consécutif à une faute sur Fabregas dans la surface (23e), l'autre à une main de Cahill (34e). Egalité sur ce point entre les deux équipes, mais c'était bien les leaders de Premier League qui se montraient les plus dangereux à l'image de cette frappe de Ramires détournée par Ospina (38e).
La seconde période, n'en déplaise aux amateurs de foot offensif, était tout aussi cadenassée. Per Mertesacker pensait bien avoir trouvé la clé mais sa reprise instantanée passait juste à côté du montant gauche de Courtois, finalement très peu sollicité (69e). Arsène Wenger lançait toutes ses forces vives dans la bataille, faisait sortir un Olivier Giroud qui avait eu bien du mal à exister au milieu des cerbères blues mais rien n'y faisait. Pour la 13e fois de rang, les Gunners ne parvenaient pas à vaincre Chelsea.
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