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Pourquoi vous n'auriez pas dû regarder OM-Olympiakos (0-1)

Un match décevant, une équipe marseillaise très décevante, peu de buts, peu d'occasions...

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Le joueur de l'OM Benoît Cheyrou tente de contrôler un ballon de la tête devant le joueur de l'Olympiakos François Modesto, lors du OM-Olympiakos de Ligue des Champions le 23 novembre 2011. (BORIS HORVAT / AFP)

L'OM a laissé échapper des gros points en s'inclinant mercredi 23 novembre face à l'Olympiakos, le dernier de la poule (0-1). Hélas, les Marseillais sont passés à côté de leur match, et ceux qui ont eu la chance de regarder une autre rencontre de Ligue des Champions ont eu raison.

Si vous vouliez voir du suspense, il fallait regarder Milan-Barça
Parce que le match de l'OM, c'était zéro suspense. Les joueurs de l'OM ont constamment joué avec le frein à main. Plus les minutes passaient, plus on avait l'impression que les Olympiens connaissaient le résultat d'Arsenal, qui menait face à Dortmund, ce qui les qualifiait. Mais pour que la soirée soit belle, il fallait tenir le score. Et c'est quand même l'Olympiakos qui s'est procuré les plus belles occasions. La plus belle, à la demi-heure de jeu, Mirallas s'est joué de 3 défenseurs dans un raid de 40 mètres, avec un grand pont au passage, pour finalement buter sur Mandanda. Et le but de Festfazidis, à la 82e, n'est arrivé si tard que parce que Steve Mandanda, le gardien de l'OM, a retardé l'échéance.
Et pendant ce temps-là : le Barça s'est imposé à Milan au terme d'un match absolument splendide (3-2). Si vous avez l'occasion de voir le but du Milanais Kevin Prince-Boateng...

Si vous vouliez des buts à gogo, il fallait regarder Valence-Genk
L'OM s'est procuré très peu d'occasions. Une tête d'Alou Diarra sauvée par le gardien, une tête à bout portant de Loïc Rémy encore captée par Megyeri et c'est à peu près tout. En face, l'Olympiakos n'a pas été génial, mais a bien su exploiter les situations de contre. Le but de Festfazidis, sur une lumineuse ouverture de Yeste dans le dos de la défense, concrétise une domination logique dans un match assez pauvre.
Et pendant ce temps-là : Valence a pulvérisé Genk 7-0. Il y avait 4-0 à la 40e, puis les Espagnols ont un peu baissé de pied.

Si vous vouliez voir une révolte d'une équipe menée, il fallait regarder Leverkusen-Chelsea
La première grosse occasion de l'OM n'intervient qu'à la 49e minute, le premier tir cadré à un quart d'heure de la fin. Quant à la révolte des Marseillais après le but encaissé, à la 82e, elle ne dura que quelques secondes, le temps de gâcher deux belles occasions. Le seul vrai moment de révolte, c'est quand l'arbitre oublie de siffler une main (enfin, le coude) volontaire de l'attaquant de l'Olympiakos Mirallas, pour s'emmener le ballon (86e). Dans les arrêts de jeu, rien. Pas un tir, pas de kick and rush... Quelle tristesse.
Et pendant ce temps-là : Leverkusen a remonté un but à Chelsea grâce à Derdiyok et Friedrich dans les arrêts de jeu. Du coup, ce sont les "gros" de Chelsea qui sont en position délicate pour la qualification.

Conclusion du défenseur Souleymane Diawara, au micro de Canal + : "On n'a pas joué un match de Ligue des Champions, on a joué un match amical. On a manqué d'agressivité... Si on va à Dortmund pour jouer comme ça, ce n'est pas la peine qu'on fasse le déplacement."

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